Selon une information Mediapart, la privatisation du domaine de Grignon, campus de l’école d’agronomie AgroParisTech situé dans les Yvelines, va être interrompue. La décision devrait être annoncée ce lundi 15 novembre.
Le rachat du domaine public de Grignon, dans les Yvelines, par le promoteur Altarea Cogedim, n’alimentera guère les caisses de l’État. Selon nos informations, un dispositif fiscal « monuments historiques » entraînera un manque à gagner de près de 6 millions d’euros.
Mardi 19 octobre est votée au Parlement européen la stratégie « De la ferme à la fourchette », qui veut réduire drastiquement les intrants chimiques en agriculture. Depuis plusieurs semaines, elle est sous le feu d’une attaque organisée du camp productiviste. Une enquête avec nos partenaires de Lighthouse Reports.
Le ministère de l’agriculture a pris fin septembre deux arrêtés pour favoriser le confinement des volailles en cas de risque de grippe aviaire. Une réponse technique qui menace directement les élevages de plein air.
Au sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, le changement climatique n’était plus un tabou. Des exploitants s’engagent sur la voie d’une réduction des gaz à effet de serre. Mais pas question de remettre en cause le dogme productiviste dominant.
Après l’annonce, cet été, de l’attribution du campus d’AgroParisTech au promoteur immobilier Altarea Cogedim, le compromis de vente qui devait être signé a été repoussé à la fin décembre. Un important article du Code de l’urbanisme n’aurait pas été respecté.
En parallèle du congrès de la FNSEA qui se tient à Niort depuis mardi, les collectifs rassemblés par l’appel aux Soulèvements de la Terre ont manifesté mercredi contre les projets d’irrigation industrielle dans les Deux-Sèvres. Et ont bloqué les travaux sur celui de Mauzé-sur-le-Mignon.
Élus, riverains et étudiants d’AgroParisTech se sont rassemblés samedi 11 septembre devant le campus de Grignon, dans les Yvelines. Objectif : bloquer la privatisation, après l’attribution du site, haut lieu de l'agronomie française, à un promoteur immobilier.
À qui appartient le pisco, une eau-de-vie produite à partir de distillats de jus de raisin ? Entre le Pérou et le Chili, la question divise depuis des décennies. Malgré des tentatives de rapprochement, le sujet enflamme toujours les esprits dans cette partie de l’Amérique du Sud.
Quarante ans après la fin de la lutte du Larzac, le plateau reste un endroit à part, un laboratoire agricole et social, où les nouveaux venus continuent de faire vivre les idées de l’époque, tout en les adaptant à la société actuelle.
Pour plus de 3 millions d’euros, une héritière a acheté un corps de ferme et 15 hectares de terres cultivables aux portes de Biarritz. Des paysans occupent le terrain, revendiquant son usage agricole. Les élus veulent faire annuler la vente.
Icône de nombreux combats, José Bové est aujourd’hui loin de faire l’unanimité sur le Larzac comme au sein de la Confédération paysanne, syndicat dont il fut l’un des créateurs. Aux dernières régionales, son soutien à la socialiste Carole Delga a suscité l’incompréhension.
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.
1971-2021. Il y a cinquante ans, des paysans du Larzac s’opposent à l’extension d'un camp militaire et des antimilitaristes arrivent de toute la France pour leur prêter main forte. Une lutte commence. Elle durera dix ans.
L’entreprise espagnole Terra Fecundis, ses dirigeants ainsi que ses intermédiaires en France qui sous-déclaraient le travail d’ouvriers agricoles sud-américains, ont été condamnés à des amendes et à de la prison avec sursis.