Marchés agricoles : la déflagration de l’agression russe
Le grenier à blé ukrainien fournissait une grande partie des marchés agricoles. Depuis une semaine, les cargaisons sont bloquées, les prix flambent et les prochaines mises en culture sont menacées. Des experts craignent un risque de pénuries alimentaires sur la planète.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÀÀ croire qu’elles se sont donné le mot. Pour les organisations professionnelles agricoles rassemblées au Salon de l’agriculture Porte de Versailles à Paris, la population française n’a pas à s’inquiéter, alors que l’Ukraine, pays de grandes cultures, est sous le feu des bombardements russes. « On a des réserves », « La France est une puissance exportatrice », « On est autonomes en blé tendre, on ne va pas manquer de pain »…, nous dit-on dans les allées du salon. Circulez, il n’y a rien à voir.