Le tribunal judiciaire de Paris a partiellement condamné l’entreprise publique le 5 décembre pour ne pas avoir assez détaillé son plan de prévention, imposé par la loi en 2017. Les conditions de travail des sous-traitants sont à nouveau mises en lumière.
Le syndicat a déposé plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui », pour dénoncer le manque de précautions prises face au risque d’intoxication des sapeurs pompiers lors de leurs interventions. Une tentative de briser « l’omerta » sur la question, mais aussi de changer toute une culture professionnelle.
Quatre anciennes salariées d’une crèche People & Baby, licenciées après une grève, viennent d’obtenir gain de cause devant la Cour de cassation, qui les reconnaît victimes de discrimination syndicale. Une réhabilitation pour ces femmes, accusées à tort de manquements à la sécurité des enfants.
Mediapart révèle que la direction du grand magasin parisien, fleuron de LVMH, a installé fin août dans ses réserves des caméras espion camouflées en détecteurs de fumée. Des centaines de vidéos clandestines ont été tournées. Interrogée, l’entreprise dément fermement des « accusations graves » et « fausses ». Mais des films montrent son implication.
Le problème de la contamination de l’air dans les avions de ligne, qui peut rendre gravement malades des personnels navigants, est connu depuis des décennies. Mais les compagnies aériennes minorent toujours les risques pour la santé et la sécurité.
En moins de quinze ans, Funecap s’est emparé de 15 % du marché. Des salariés témoignent d’un malaise social au sein de l’entreprise, que les problèmes plus larges du secteur et la difficulté du métier accentuent. La direction réfute tout problème structurel propre à son organisation.
Derrière l’aura du géant de la voiture électrique et celle de son patron, Elon Musk, se cachent des conditions de travail toxiques à Nantes comme dans beaucoup d’autres sites français. Certains salariés ont accepté de briser le silence pour notre partenaire Mediacités.
Le texte redéfinit le droit du travail et limite le contrôle de l’inspection du travail sur les employeurs. Décidé sans consultation, il provoque la fureur des salariés. Les syndicats dénoncent une « nouvelle ubérisation » de l’aviation.
Jeudi s’ouvre devant les prud’hommes de Toulon la première partie d’une procédure qui rassemble 46 salariés ou ex-salariés d’une filiale du géant des ordures. Le groupe est accusé d’avoir couvert pendant des années le management ultra-violent du responsable d’une de ses exploitations.
Après des années de bataille, dix salariées du groupe STMicroelectronics ont fait reconnaître, par la cour d’appel de Grenoble, la discrimination sexuelle dont elles faisaient l’objet dans leurs évolutions de carrière et de salaire. L’employeur devra leur verser plus de 800 000 euros de dommages-intérêts.
En août dernier, Disneyland Paris a engagé des procédures contre cinq salariés grévistes, dont deux délégués syndicaux, en plein conflit social. L’inspection du travail vient de refuser le licenciement du seul élu du personnel à être allé jusqu’au bout de la procédure contradictoire.
Substances toxiques, chaleur, rayonnements ionisants… De nombreux types d’expositions professionnelles peuvent altérer le processus de reproduction. Malgré les alertes, le sujet reste ignoré. Par les hommes et les femmes concernées, mais aussi par la recherche et la prévention.
Les visiteurs trouvent souvent porte close quand ils se rendent à « Beaubourg ». En cause, des employés plongés dans l’incertitude par la fermeture du lieu pendant cinq ans, un modèle social qui paraît menacé et un management qualifié de brutal. Laurent Le Bon, à la tête du centre, est contesté.
Des émanations contaminent souvent l’air des cabines d’avion. Un phénomène connu, mais dont l’impact sanitaire est contesté par les compagnies aériennes. Des pilotes licenciés pour inaptitude ont réussi à faire reconnaître le lien de causalité entre leur maladie et l’air pollué.
Driss affirme avoir travaillé plus de trois ans pour le chef Alexandre Neveu et avoir été payé en tout et pour tout seulement 4 000 euros. S’il a été condamné aux prud’hommes et a d’abord reconnu les faits, il les conteste aujourd’hui.
La loi « plein emploi », qui met en place 15 heures de bénévolat par semaine pour les allocataires du RSA, vient d’être adoptée en commission mixte paritaire. En Alsace, un dispositif analogue a été mis en œuvre dès 2016, sans caractère obligatoire. Les acteurs locaux dressent un bilan contrasté de la mesure.