Effectifs réduits à une seule personne, conditions de travail difficiles, horaires décalés et sans pause… Dans les salles du leader du fitness, la réduction des coûts touche avant tout les agents d’accueil, qui forment l’écrasante majorité des employés de l’entreprise.
En dépit de nombreuses alertes sur les risques psychosociaux sur le personnel, toujours en grande souffrance plus de deux ans après une grève historique, l’agglomération grenobloise a reconduit son contrat avec l’entreprise Cykleo, qui gère la deuxième flotte de vélos de location après Paris.
En dix ans, l’entreprise au sac à dos orange est devenue leader européenne des salles de sport, avec une stratégie économique agressive, qui reprend les grands principes de baisse de prix et de réduction des coûts, déjà éprouvés dans le transport aérien. Et qui transforme en profondeur le marché.
Bruno Le Maire a annoncé 10 milliards d’économies dans les dépenses publiques et ce ne sont pas des paroles en l’air. Du côté du ministère du travail, cela se traduit par la destruction méthodique des services de contrôle.
Une ancienne vendeuse du joaillier Fred, licenciée en 2018, avait porté plainte contre la filiale du géant LVMH pour des remarques racistes de la part d’une supérieure. Avant comme pendant le procès, la marque s’est révélée incapable de gérer ce racisme.
Sur les bords des bassins, ils sont de plus en plus nombreux à travailler en tant qu’autoentrepreneurs. Des cours d’aquasport à la surveillance des baigneurs en passant par l’encadrement de la natation scolaire, ils remplissent les mêmes missions que les salariés en poste, la protection sociale en moins.
Au foyer des jeunes travailleurs de Thouars (Deux-Sèvres), l’attraction du RN chez les jeunes actifs ne fait aucun doute. « C’est une jeunesse qui se sent complètement délaissée », estime Marianne Auffret, directrice générale de l’Union nationale pour l’habitat des jeunes.
Installée dans la ville depuis 176 ans, la chocolaterie est menacée de démantèlement par son actionnaire, le fonds d’investissement français Eurazeo. Malgré la collision avec la campagne des législatives, le personnel et l’intersyndicale tiennent les élus à distance.
L’entreprise leader de l’alimentation pour chiens et chats, basée dans le Gard et propriété du groupe Mars, est réputée pour son engagement en faveur du bien-être animal. Les salariés, eux, témoignent d’un niveau inquiétant de maltraitance et de souffrance au travail.
Une dizaine d’officiers des sapeurs-pompiers vosgiens sont mis en cause par huit plaintes, déposées dans les sept derniers mois pour harcèlement moral, violences ou menaces. Les alertes ont démarré il y a plusieurs années. Plusieurs agents se sont suicidés ou ont tenté de le faire.
Dans les hangars, les bureaux ou sur les chantiers, les résultats des européennes et l’annonce de la dissolution mettent en lumière les divisions et les inquiétudes qui minent la société française.
Le dirigeant du Festival de Cannes et de l’Institut Lumière à Lyon est mis en cause par d’anciens collaborateurs en raison de son comportement. Un syndicaliste évoque « des pratiques managériales d’un autre temps ». L’intéressé réfute l’existence de toute « culture anxiogène ».
Pour la cérémonie d’ouverture à Paris, des centaines de danseuses et de danseurs ont été auditionnés puis sélectionnés dans des conditions dérogeant, à de nombreux endroits, au droit du travail et à leur convention collective.
La cour d’appel a condamné le 15 mai l’entreprise à 225 000 euros d’amende, et presque 100 000 euros de divers dommages-intérêts. Il y a plus de dix ans, Benjamin Paillet n’avait pas survécu à une explosion sur le site alimentant en carburant les fusées et missiles d’ArianeGroup.
Sur les bateaux de pêche français, près d’un quart des marins sont étrangers. Le secteur souffre d’un manque d’attractivité, mais l’Union européenne ne l’a pas clairement identifié comme étant « en tension ». Reportage auprès des pêcheurs sénégalais du bassin d’Arcachon.
Gigantesques paquebots et bateaux militaires : les Chantiers de l’Atlantique occupent une place de choix dans le Grand port de Nantes-Saint-Nazaire. Derrière ce décor se cachent des bataillons de salariés sous-traitants exposés à des substances dangereuses.