Travail

Pour la cour d’appel, EDF a bien abusé de la sous-traitance

Une vingtaine d’assistantes administratives employées par un sous-traitant, parfois pendant 35 ans, demandaient que la justice reconnaisse qu’EDF était leur véritable employeur. La cour d’appel de Paris a décidé que l’entreprise « a commis une faute civile », qui vaut réparation : 30 000 euros à verser à la CGT.

Dan Israel

« On n’y croyait plus, on n’osait pas y croire. On a connu tellement d’échecs. Les larmes ont coulé, oui. Mais cette fois, c’étaient des larmes de joie. » Le bonheur de cette assistante administrative n’est pas feint, même s’il porte avant tout sur une question de principe. Le 26 mai (mais le détail du jugement n’a été connu qu’il y a quelques jours), la cour d’appel de Paris lui a donné raison, ainsi qu’à une vingtaine d’anciennes prestataires d’EDF.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter