Au travail, des luttes de femmes

Moins payées que les hommes, dix salariées font lourdement condamner leur employeur

Après des années de bataille, dix salariées du groupe STMicroelectronics ont fait reconnaître, par la cour d’appel de Grenoble, la discrimination sexuelle dont elles faisaient l’objet dans leurs évolutions de carrière et de salaire. L’employeur devra leur verser plus de 800 000 euros de dommages-intérêts.

Cécile Hautefeuille

Des salaires systématiquement plus bas que ceux des hommes, parfois dès l’embauche. Une évolution de carrière plus lente, freinée dans certains cas par la maternité. Et des femmes largement moins nombreuses dans les grades les plus élevés de l’entreprise.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter