Licenciements, la nouvelle vague Reportage

Les salariés de Don’t Nod, studio parisien de jeu vidéo, se battent contre les licenciements

Connue pour son jeu « Life is Strange », l’entreprise a annoncé la suppression de 20 % de ses effectifs. Les salariés étaient en grève le 8 novembre pour dénoncer le plan social, qui pourrait selon eux mettre en danger l’avenir même du studio.

Yannis Angles

Une quarantaine de salarié·es du jeu vidéo étaient réuni·es le 8 novembre dans l’après-midi sur un piquet de grève dans le XIXe arrondissement de Paris. À une passante qui l’interroge, l’un d’eux, drapeau du Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo (STJV) sur l’épaule explique : « Nous dénonçons le plan de licenciements de 69 personnes que prépare une entreprise qui s’appelle Don’t Nod. » Au même moment et au chaud, une cinquantaine de ses collègues, en télétravail un peu partout en France, tiennent un « piquet de grève numérique ».

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