Gauche(s)

Georges Marchais et le Programme commun, miroir des fêlures contemporaines de la gauche

Dans une biographie fouillée de l’ancien secrétaire général du PCF, l’historienne Sophie Cœuré éclaire le déclin progressif du parti malgré ses dénonciations de la « trahison » socialiste après la rupture du Programme commun. Une période qui résonne à gauche aujourd’hui.

Mathieu Dejean

On a souvent résumé Georges Marchais (1920-1997) à ses fameuses « petites phrases ». Dans la biographie que lui consacre l’historienne Sophie Cœuré – Georges Marchais ou la fin des Français rouges (Payot & Rivages, 2025) –, il apparaît comme un personnage bien plus complexe, qui a marqué durablement l’histoire politique française. S’il est resté un « éternel opposant », qui n’a jamais été ni ministre ni au second tour de la présidentielle, le secrétaire général du Parti communiste français (PCF) aux sept mandats (de 1972 à 1994) a relevé plusieurs défis de son temps – avec plus ou moins de succès –, que l’historienne analyse avec nuance.

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