Un accord a été conclu entre Insoumis et communistes pour les élections municipales dans cet ancien bastion rouge. S’il concerne une dizaine de villes dont la plus grande, Saint-Denis, il exclut toutefois Montreuil et La Courneuve. Les sacrifices demandés aux communistes pour cette « reconquête partagée » suscitent quelques frictions.
La gauche angevine – à l’exception de LFI – a désigné un candidat unique pour les municipales. Mais certains ont accusé les militants des quartiers populaires d’avoir « bourré les urnes » de la primaire. Les doutes ont depuis été levés, mais les relents xénophobes qui les accompagnaient polluent toujours la campagne.
La lutte contre le narcotrafic s’est imposée au cœur de la campagne des élections municipales dans la capitale des Alpes, où un adolescent a récemment été blessé par balles près d’un point de deal. Après deux mandats de l’écologiste Éric Piolle, la gauche tente de renouveler son discours sur des enjeux complexes et hautement inflammables.
L’ancien journaliste devenu député revendique le pouvoir en misant sur une hypothétique primaire de la gauche. Mais depuis sa sortie de LFI, il n’a plus le même poids et son rapprochement avec la ligne du PS interroge jusqu’à ses anciens soutiens.
Dans une biographie fouillée de l’ancien secrétaire général du PCF, l’historienne Sophie Cœuré éclaire le déclin progressif du parti malgré ses dénonciations de la « trahison » socialiste après la rupture du Programme commun. Une période qui résonne à gauche aujourd’hui.
À la tête de Faches-Thumesnil depuis 2020, Patrick Proisy compte parmi les rares maires insoumis. Mediacités dresse le bilan de six années d’« insoumission » dans cette commune populaire de 18 000 habitants, où certains des choix opérés contrastent avec la doctrine nationale du mouvement.
Dans le fief du premier secrétaire du PS, en Seine-et-Marne, la stratégie des socialistes à l’Assemblée suscite parfois des incompréhensions et alimente un procès en trahison. La ville populaire de Moissy-Cramayel, où La France insoumise a réalisé une nette percée aux dernières élections, résonne de ces dissensions.
Traitées d’« Arabe de service » ou de « complice d’Alger », confondue avec une autre députée noire... Ces derniers jours, trois élues ont publiquement été visées par des sorties et comportements racistes. Des discriminations ordinaires qu’elles subissent à l’Assemblée comme au sein de leurs propres partis.
Budget, relations avec le Parti socialiste, « dégagisme » qui frappe toute autorité, hégémonie des thèmes de l’extrême droite dans le « bloc bourgeois »… Pour Mediapart, le fondateur de La France insoumise analyse la décomposition politique du pays et en appelle à une présidentielle anticipée.
L’ex-Insoumise et cofondatrice de L’Après a porté l’amendement taxant les multinationales adopté mardi par l’Assemblée nationale. Tout en mettant Sébastien Lecornu au défi de respecter le vote, elle alerte les socialistes, placés « à nouveau devant la suspicion de trahison ».
Décidée à censurer le budget « s’il n’y a rien dedans sur l’écologie », la cheffe de file des Écologistes alerte de nouveau son propre camp sur le risque des divisions à gauche. Défendant le timing de son annonce de candidature à la présidentielle, elle plaide toujours pour l’organisation d’une primaire la plus large possible.
La députée communiste estime que seul le départ du chef de l’État offrira une possibilité de stabilité au pays. Pour cela, elle plaide pour un front uni de la gauche, seul moyen de lutter contre l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, sur fond d’union de cette dernière avec la droite LR.
Silence de Mélenchon, réaction bien molle du premier secrétaire du Parti socialiste… Prises en étau entre le risque de conforter l’idée d’un « procès politique » et celui, plus prosaïque, de rappeler leurs propres affaires, les forces de gauche ne tirent aucune leçon de l’affaire libyenne et n’appellent à aucune réforme.
Procès en trahison du reste de la gauche, difficile chemin de la suspension de la réforme des retraites, risque de renforcer l’extrême droite : quelques jours après le choix de la non-censure, le premier secrétaire du Parti socialiste s’explique sur le « pari » de son mouvement.
Ce Français a participé à la flottille Global Sumud, opération de solidarité avec le peuple palestinien organisée par Waves of Freedom. Après une enquête de Mediapart et StreetPress sur les publications de son porte-parole, le collectif se dit « catastrophé » et annonce l’exclusion du militant.
Le PS sauve Sébastien Lecornu et s’attire les foudres des gauches, qui dénoncent un budget austéritaire. Le Nouveau Front populaire est-il définitivement mort ? Notre émission spéciale en accès libre avec la rédaction de Mediapart et les députées Gabrielle Cathala (LFI) et Ayda Hadizadeh (PS).