Lors de son meeting retransmis en hologramme, l’Insoumis a longuement dénoncé la « mystification » de la candidate d’extrême droite et s’est voulu optimiste pour la suite.
À une semaine du premier tour de la présidentielle, les réunions publiques d’Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Philippe Poutou étaient hantées par l’option du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Lui estime avoir sauvé « l’humanisme radical » de la disparition.
Si de nombreux représentants des quartiers populaires apportent un soutien franc à l’Insoumis pour la présidentielle et louent l’évolution de son discours, beaucoup regrettent aussi que le mouvement soit encore trop fermé à la diversité quand il s’agit des investitures aux élections.
Le candidat de La France insoumise est bien décidé à se qualifier dimanche 10 avril pour le deuxième tour de la présidentielle. La rédaction interroge Manuel Bompard et Clémence Guetté, respectivement directeur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon et co-responsable de son programme.
Le candidat écologiste à la présidentielle a réuni près de quatre mille personnes au Zénith de Paris. Face à la tentation du « vote utile » en faveur de Jean-Luc Mélenchon, ses soutiens défendent un « vote rationnel », et pensent sur le long terme.
Lors d’un meeting sur la plage du Prado, le candidat de l’Union populaire s’est adressé, avec un discours à forte teneur sociale, aux classes populaires. Dans les quartiers de la ville, l’Insoumis continue de mobiliser un électorat qui ne se fait pas beaucoup d’illusions.
Fin du présidentialisme, République fédérale, élections à la proportionnelle, séparation des lobbies et de l’État : le candidat écologiste à la présidentielle explique ses propositions pour réparer la crise de confiance entre les citoyens et la politique.
Nathalie Arthaud se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle, appuyée par une solide campagne de terrain. Minoritaire, à contre-courant, le parti se voit toujours comme une courroie vers le monde communiste d’après.
L’absence de dynamique collective derrière Anne Hidalgo et une trésorerie socialiste flageolante forcent la candidate à mener une campagne économe. Sans compter que les fédérations, passablement mises à contribution, craignent une mini-banqueroute aux législatives.
Son parti, plusieurs figures de gauche ainsi que des anonymes ont rendu hommage au dirigeant historique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), décédé le 12 mars à 80 ans, lors d’une cérémonie au Père-Lachaise à Paris.
Depuis que les intellectuels organiques de La France insoumise ont produit le programme « L’Avenir en commun », certains sont partis ou ont été évincés, et d’autres sont apparus, plus distants. Une recomposition qui éclaire l’évolution du mouvement, tendu vers la conquête de l’appareil d’État.
Retraites, éducation, pouvoir d’achat, exercice du pouvoir… Lors d’un meeting pour la VIe République à Paris, le candidat insoumis a attiré les foules, et s’est opposé frontalement à Emmanuel Macron. Faisant de la présidentielle un « référendum » sur tous les choix de société.
Malgré ses résistances liées à sa personnalité ou à certaines de ses prises de position, une partie des électeurs de la gauche traditionnelle se résout peu à peu à donner sa voix au candidat insoumis. Avec l’espoir d’un second tour débarrassé de l’extrême droite.
En meeting à Lille devant un public très jeune, le candidat du NPA a vertement critiqué les conditions du débat présidentiel, tancé le « vol organisé des milliardaires » et rappelé sa position sur le fil concernant l’Ukraine, entre livraison d’armes et internationalisme. Sur la forme, le style reste le même qu’en 2017.
Le dirigeant historique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est décédé le 12 mars à 80 ans. Des militants de différentes tendances de gauche qui l’ont côtoyé saluent un homme fidèle à ses idées, modeste et qui leur a donné envie de s’engager politiquement.
Sur les petits écrans de la télévision française, Alain Krivine a incarné le premier, cinq ans avant Arlette Laguiller, une forme étonnante de ténacité trotskiste, à la fois électorale et révolutionnaire. Voici les traces de son combat sous les projos.