En refusant d’accueillir Olivier Pérou, journaliste au « Monde » et coauteur du livre « La Meute », le mouvement mélenchoniste franchit une ligne rouge jusqu’ici traversée par l’extrême droite, après des années de conflictualisation théorisée contre « le parti médiatique ».
La montée de l’extrême droite a occupé une large place dans le programme des journées d’été des Écologistes. Mais de la Pride de Budapest à la mobilisation contre la loi Duplomb, la contre-offensive se prépare, veut croire Marine Tondelier.
Le président du parti indépendantiste kanak, libéré après un an de détention en juin, a dialogué avec le député Bastien Lachaud lors de la rentrée de La France insoumise. Le leader kanak alerte sur les conséquences d’un possible nouveau passage en force.
L’eurodéputé, leader de Place publique, s’exprime sur la guerre en Ukraine et sur la capitulation commerciale de l’Union européenne face aux États-Unis. Sur le plan intérieur, il juge le budget Bayrou « insupportable en l’état » et assume la pluralité des offres à gauche.
Mort en avril 2025, Jacques Camatte laisse un œuvre inachevé et commencé dans les années 1970 avec ce triple constat : le capitalisme s’est emparé de chaque facette de nos vies, le prolétariat ne peut plus être le carburant de la révolution, le salut ne viendra qu’en repensant de fond en comble l’espèce humaine.
Militante libertaire, journaliste engagée, Séverine est tombée dans l’oubli après sa mort en 1929. Si son parcours n’est pas dénué d’errements politiques, il témoigne d’une constance à défendre les plus faibles face à ce qu’elle appelait déjà l’« Internationale réactionnaire ».
Les personnalités politiques de gauche observent avec intérêt la date du 10 septembre posée hors de tout cadre traditionnel par les initiateurs du mouvement « Bloquons tout ! ». L’erreur commise au début du mouvement des « gilets jaunes », que la gauche avait regardé avec dédain, est dans tous les esprits.
L’historienne Zoé Grumberg a étudié les trajectoires des cadres du « secteur juif » du PCF après la Libération. Majoritairement restés fidèles au parti, qu’ils décrivent comme le meilleur rempart contre l’antisémitisme, ils ont dû se battre pour qu’il accepte leurs revendications spécifiques.
Les caravanes de La France insoumise continuent de sillonner cet été les quartiers populaires du pays, une cible électorale prioritaire pour le parti. En Moselle, le mouvement tente de raccrocher à la politique un public éloigné des urnes. Un long périple.
Un vœu des Écologistes, soutenu par les communistes, a été adopté au Conseil de Paris pour que la tour Eiffel s’éteigne la nuit en hommage à Gaza, mais à ce jour aucune date n’a été fixée. Les atermoiements des socialistes, voire un « blocage » de la part d’Anne Hidalgo, sont pointés du doigt.
Dans ce service de l’hôpital La Colombière, où l’on défend le soin plutôt que la répression, la résistance face à l’extrême droite est patente et le vivre-ensemble érigé en bastion à défendre.
La députée insoumise Gabrielle Cathala fait partie de l’équipage qui part pour Gaza, vendredi 18 juillet. Elle explique le but de cette nouvelle expédition, alors que l’Union européenne vient de refuser de rompre son accord d’association avec Israël.
À l’invitation de Lucie Castets, des leaders de gauche se sont engagés à avoir une candidature commune en 2027, selon des modalités qui seront arrêtées en fin d’année. L’initiative, présentée comme « historique », est plombée par l’absence des Insoumis, du PCF et de Place publique, ainsi que par le manque de dynamique citoyenne visible.
Le candidat des Écologistes aux municipales de l’an prochain réagit à la désignation d’Emmanuel Grégoire comme candidat socialiste. Face au risque que la capitale bascule à droite, il plaide pour l’union de toute la gauche dès le premier tour. Il explique pourquoi et comment.
Emmanuel Grégoire a été désigné candidat du PS à Paris. Mais après deux mandats d’Anne Hidalgo, les équilibres politiques ont changé et le leadership socialiste n’est plus évident. L’écologiste David Belliard propose de faire l’union de toute la gauche dès le premier tour face à la droite radicalisée de Rachida Dati.
Procès en antisémitisme, appels à la dissolution, commission d’enquête : les critiques à l’égard de LFI ont pris une ampleur inédite depuis quelque temps. Le mouvement vit désormais à la marge du débat politique, comme le Parti communiste au siècle dernier. Un « chiffon rouge » très stratégique, reconnaît-on à droite.