Le tribunal de commerce d’Évry devrait statuer, le vendredi 12 novembre, sur la liquidation judiciaire de Bergams, spécialisée dans la confection de sandwichs et de salades. À Grigny, l’usine est bloquée et les ouvriers réclament toujours de meilleures conditions de travail et un salaire décent.
Le tribunal administratif de Rouen a récemment condamné le groupe hospitalier du Havre après le suicide d'une infirmière survenu à l'été 2016. Au-delà du drame humain, ce jugement lève un coin du voile sur les logiques financières et managériales délétères ayant cours au sein de l'hôpital public.
En un an, le géant du BTP a été condamné trois fois pour avoir eu recours illégalement à des ouvriers roumains et polonais sur le site de l’EPR à Flamanville, de 2009 à 2011. Des décisions de justice passées inaperçues.
Saluée par la presse, y compris étrangère, la boutique parisienne connue pour ses roulés à la cannelle a fermé ses portes récemment. Son patron est introuvable et ses anciens salariés dénoncent des salaires impayés et une gestion calamiteuse.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a condamné la régie parisienne à 400 000 euros d’amende. En cause : l'existence de fichiers secrets de salariés, selon des critères illégaux comme le nombre de jours de grève.
Le gouvernement a présenté mardi le « contrat d'engagement jeune » qui devrait entrer en vigueur en mars 2022. Largement inspiré de la Garantie jeunes, il concernera 400 000 personnes la première année. Une allocation de 500 euros par mois sera versée, à condition de respecter le parcours proposé par Pôle emploi ou les missions locales.
En 2015, l’Urssaf a réclamé presque 4 millions d’euros à la plateforme, au motif que les chauffeurs qui travaillaient avec elle devaient être traités comme des salariés, cotisations sociales comprises. La justice a annulé la procédure sur la forme, et tout s’est arrêté.
Militaire gravement blessé lors d’un accident de service en 2003, Olivier Tardy a vu défiler les ministres lui promettant que la France ne le laisserait pas tomber. Aujourd’hui, il est handicapé à vie et l’État menace de saisir ses biens parce qu’il aurait reçu un dédommagement financier trop important pour son accident.
Alors que quatorze décès surviennent chaque semaine rien que dans le privé, la chercheuse Véronique Daubas-Letourneux interroge l’absence de données complètes sur les accidents du travail en France.
L’instance suprême de la justice administrative a refusé ce vendredi de donner raison aux syndicats qui demandaient une troisième suspension de la réforme, après deux victoires. Le nouveau calcul des allocations prendra ses premiers effets dans les prochains jours.
Payées peu, en facture, sous le statut d’auto-entrepreneur, en note de droits d’auteur, en retard, ou pas du tout. Les travailleuses de l’industrie du podcast peinent à faire justement rétribuer leur travail.
Après un incendie dans un tunnel de la gare de Lyon, à Paris, fin septembre, des salariés prestataires de la SNCF ont dû reprendre le travail au plus vite, dans des conditions dégradées et potentiellement dangereuses pour leur sécurité et leur santé.
Alors que se tient le Paris podcast festival, moment phare pour ce secteur en plein boom, Mediapart a rencontré une vingtaine de ses travailleuses. Elles sont nombreuses à décrire des conditions de travail difficiles et un dialogue social trop faible. Premier volet d’une enquête en deux parties.
Pour la troisième fois en moins d’un an, la réforme portée par l’exécutif a été attaquée devant la plus haute instance de la justice administrative. Mais cette fois, le texte est entré en vigueur et a déjà commencé à pénaliser les plus précaires.
Un intense conflit interne déchire le syndicat à l’origine des luttes emblématiques du secteur ces dernières années. Le nouveau bureau, élu ce jeudi, conforte l’ancienne direction. Trois de ses dirigeants seront néanmoins jugés pour « escroquerie ».
Le président et ses ministres écument les plateaux télé pour vanter leur plan « 1 jeune, 1 solution ». Sur C8, une émission du même nom est diffusée un vendredi sur deux. Lors de la première, Cyril Hanouna et la ministre du travail n’avaient qu’un message : quand on veut, on peut.