Le Conseil de Paris qui se tient cette semaine avalisera la perte de plusieurs jours de congé pour les 50 000 agents de la municipalité. Cinq mois de mobilisation, durant lesquels les éboueurs et les égoutiers ont été en première ligne, ont permis de limiter les dégâts.
Onze personnes ont été jugées le 2 juillet au tribunal de Bobigny pour différentes affaires d’escroquerie aux aides Covid. Les prévenus sont renvoyés pour avoir abusé du fonds de solidarité et du chômage partiel pour un préjudice total d’un million d’euros.
À quelques semaines d’intervalle, deux salariés engagés dans les instances sociales de l’usine de Cléon, en Seine-Maritime, ont obtenu gain de cause auprès de la cour d’appel de Versailles. « On ne peut plus parler de cas isolés », constate la CGT.
Le secteur de la restauration manque cruellement de personnel, en ce début de saison estivale. Les profils qualifiés ont abandonné. Les patrons, désemparés, sentent le vent tourner. Reportage dans l’Hérault.
Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé mardi 22 juin la liquidation de la fonderie MBF, après avoir refusé la seule offre qui avait été présentée mais qui n’avait pas le soutien de l’État. 300 emplois vont être supprimés.
La réforme de l’assurance-chômage n’entrera pas en vigueur le 1er juillet. À Pôle emploi, les conseillers redoutaient sa mise en œuvre dans un contexte de fortes tensions avec les usagers. Les menaces de suicide augmentent.
Camouflet pour le gouvernement. Saisi par les syndicats, le plus haut juge administratif a refusé que la réforme entre en vigueur le 1er juillet, au nom des « incertitudes sur la situation économique ». Le texte ne sera pas examiné sur le fond avant plusieurs mois.
Le spécialiste de la distribution de prospectus est entré dans la lumière en raison de sa gestion désastreuse du matériel de « propagande électorale ». Les conditions de travail y sont dénoncées depuis longtemps et les condamnations s’enchaînent.
Claire Vivès, sociologue ayant étudié l’explosion du nombre des contrats courts, combat l’analyse du gouvernement, selon laquelle la lutte contre la précarité passe par la pénalisation d’une partie des chômeurs.
Depuis plus d’un an, un centre d’aide sanitaire et alimentaire installé dans un squat du centre-ville toulousain propose un espace de solidarité populaire, horizontal et indépendant. Son propriétaire, un établissement public, entend le récupérer.
Un plan social est imposé à l’Institut national de la consommation (INC) et à son magazine « 60 Millions de consommateurs », au risque de remettre en cause ses missions de service public. La direction invoque la diminution des subventions publiques et la crise de la presse.
Pendant plus de trois heures face aux avocats des syndicats le 10 juin, le représentant du gouvernement a peiné à expliquer et à justifier les mécanismes de la réforme des règles d’indemnisation, qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet. Sauf si elle est suspendue.
C’est devenu le nouveau mode de gestion du secteur public : des institutions publiques de recherche, le ministère de la culture et des collectivités territoriales font de plus en plus appel à des auto-entrepreneurs. Quitte parfois à flirter avec l’illégalité.
Les salariés de la centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) viennent d’obtenir la suspension, pour quelques semaines, de la procédure de licenciement les visant. D’autres victoires ont lieu. Mais depuis 2013, seulement 1,8 % des PSE ont été invalidés par les tribunaux.
Benoît Payan a annoncé mercredi que la ville allait se porter acquéreur de l’ancien McDonald’s de Saint-Barthélemy occupé depuis plus d’un an par des anciens salariés et des militants. Le maire soutient ainsi leur volonté d’en faire un lieu de solidarité permanent.