Claire Vivès, sociologue ayant étudié l’explosion du nombre des contrats courts, combat l’analyse du gouvernement, selon laquelle la lutte contre la précarité passe par la pénalisation d’une partie des chômeurs.
Depuis plus d’un an, un centre d’aide sanitaire et alimentaire installé dans un squat du centre-ville toulousain propose un espace de solidarité populaire, horizontal et indépendant. Son propriétaire, un établissement public, entend le récupérer.
Un plan social est imposé à l’Institut national de la consommation (INC) et à son magazine « 60 Millions de consommateurs », au risque de remettre en cause ses missions de service public. La direction invoque la diminution des subventions publiques et la crise de la presse.
Pendant plus de trois heures face aux avocats des syndicats le 10 juin, le représentant du gouvernement a peiné à expliquer et à justifier les mécanismes de la réforme des règles d’indemnisation, qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet. Sauf si elle est suspendue.
C’est devenu le nouveau mode de gestion du secteur public : des institutions publiques de recherche, le ministère de la culture et des collectivités territoriales font de plus en plus appel à des auto-entrepreneurs. Quitte parfois à flirter avec l’illégalité.
Les salariés de la centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) viennent d’obtenir la suspension, pour quelques semaines, de la procédure de licenciement les visant. D’autres victoires ont lieu. Mais depuis 2013, seulement 1,8 % des PSE ont été invalidés par les tribunaux.
Benoît Payan a annoncé mercredi que la ville allait se porter acquéreur de l’ancien McDonald’s de Saint-Barthélemy occupé depuis plus d’un an par des anciens salariés et des militants. Le maire soutient ainsi leur volonté d’en faire un lieu de solidarité permanent.
Le conseil des ministres examine ce mercredi la ratification de la convention n° 190 de l’organisation internationale du travail, visant à protéger les femmes dans le monde du travail. Mais pas une ligne des lois françaises ne sera modifiée.
Alors que les professionnels de la restauration ont rouvert leurs terrasses avec soulagement le 19 mai, ils attendent la nouvelle étape du 9 juin. Non sans quelques inquiétudes.
Les sous-traitantes de l’hôtel parisien signeront mardi un accord mettant fin à un conflit devenu symbolique. Mis à part leur intégration dans le groupe Accor, elles ont obtenu satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications.
Au terme d’une semaine de manifestations, des salariés de la fonderie MBF de Saint-Claude redoutent le pire : mardi, le tribunal de commerce doit se prononcer sur la seule offre de reprise de l’usine.
Entre trois et cinq ans d’emprisonnement accompagnés de sursis ont été requis jeudi contre les dirigeants anciens et actuels de Terra Fecundis. Pour en faire un exemple, le procureur veut voir condamnée et même dissoute l’entreprise spécialisée dans le travail détaché agricole. Elle serait, selon lui, le symbole de « l’industrialisation de la fraude sociale ».
Le service de l'État s’alarme de la situation au sein de deux services de l’hôpital public. Surcharge de travail, risques psychosociaux, conflit de valeurs ou encore course à la rentabilité... Le « nouveau monde » tarde à émerger dans le domaine de la santé publique.
Du 17 au 21 mai, le tribunal de grande instance de Marseille abrite un procès qui pourrait faire date dans l’histoire de l’agriculture française. L’entreprise espagnole Terra Fecundis y sera jugée pour exécution de travail dissimulé et marchandage de main-d’œuvre illégale.
Label Gamelle, Scop d’insertion créée il y a cinq mois à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, livre cinq cents repas par jour à des centres d’hébergement d’urgence. Car « c’est pas parce qu’on est pauvre qu’on doit mal manger. »