Travail

Les quartiers populaires, victimes non prioritaires de la catastrophe d’AZF

Particulièrement touchés par l’explosion, les quartiers populaires ont été oubliés dans les premiers jours de la catastrophe. Le sinistre a mis en lumière la profonde déconnexion des dirigeants de la ville avec les habitants de ces zones défavorisées.

Emmanuel Riondé (Mediacités)

Toulouse (Haute-Garonne).– Le 21 septembre, le souffle de l’explosion d’AZF fait voler des vitres en éclats jusqu’à six kilomètres du pôle chimique. Mais les plus gros dégâts sont dans un périmètre plus restreint : la préfecture délimitera à 1,7 kilomètre le rayon de la « zone proche de l’explosion ». Papus, Empalot, La Faourette, Bagatelle et, au-delà, les cités du Mirail, autant de quartiers classés en zone urbaine sensible (désormais quartiers prioritaires de la politique de la ville), figurent parmi les plus touchés.

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