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En Allemagne, Sahra Wagenknecht quitte la tête de son propre parti

L’ancienne leader de Die Linke, qui voulait changer la politique allemande avec un parti de « gauche conservatrice », va abandonner la direction du mouvement qui porte encore son nom. Chronique d’un échec électoral et stratégique.

Romaric Godin

Le 7 décembre, Sahra Wagenknecht ne sera plus à la tête du parti qui porte encore son nom, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW). L’annonce a eu lieu le 10 novembre à Berlin : la fondatrice du mouvement ne sera pas candidate à sa propre succession lors du congrès qui se tiendra à Magdebourg. La nouvelle trahit ce qui ressemble à un nouvel échec pour celle qui, depuis une dizaine d’années, prétend vouloir renouveler le paysage politique allemand.

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