Un audit commandé par les élus du personnel de cette entreprise lyonnaise de 800 salariés documente de nombreux dysfonctionnements. Des errements et des manquements déjà dénoncés depuis 2019 par la médecine du travail et l’inspection du travail.
Un avenant à la convention collective permet à toutes les entreprises de portage de prélever des charges liées à l’activité de leurs salariés, en plus des frais de gestion déjà ponctionnés. Une association va saisir le Conseil d’État pour dénoncer « la légalisation de prélèvements abusifs ».
L’extension du passe sanitaire suscite perplexité, crainte et critique chez les employeurs et salariés. La loi devra lever les interrogations en termes de droit du travail.
Le choix du repreneur de l’entreprise spécialisée dans les fournitures de bureau n’a pas été entaché d’« excès de pouvoir » de la part du tribunal de commerce de Lille, selon les juges.
Six cents personnes ont déjà été licenciées. Les anciens salariés n’obtiendront pas de réintégration automatique mais pourront prétendre à des indemnités prud’homales.
Le spécialiste des fournitures de bureau a été repris au tribunal de commerce par Alkor, une coopérative d’entreprises, le 3 juin. Les représentants du comité social et économique préféraient l’offre concurrente, qui garantissait plus d’emplois repris.
Alors que la fin des négociations du plan social approche, les représentants du personnel estiment que les salariés ont souffert d’un défaut d’information important. C’est ce qu’ils ont défendu lundi devant le tribunal judiciaire de Strasbourg.
C’est une nouvelle illustration des effets du barème en vigueur depuis 2017 devant les conseils de prud’hommes. Le patron d’une salariée, licenciée de manière abusive, proposait de lui verser 100 euros d’indemnité. Elle a finalement obtenu un mois de salaire, le maximum prévu.
Le Conseil de Paris qui se tient cette semaine avalisera la perte de plusieurs jours de congé pour les 50 000 agents de la municipalité. Cinq mois de mobilisation, durant lesquels les éboueurs et les égoutiers ont été en première ligne, ont permis de limiter les dégâts.
Onze personnes ont été jugées le 2 juillet au tribunal de Bobigny pour différentes affaires d’escroquerie aux aides Covid. Les prévenus sont renvoyés pour avoir abusé du fonds de solidarité et du chômage partiel pour un préjudice total d’un million d’euros.
À quelques semaines d’intervalle, deux salariés engagés dans les instances sociales de l’usine de Cléon, en Seine-Maritime, ont obtenu gain de cause auprès de la cour d’appel de Versailles. « On ne peut plus parler de cas isolés », constate la CGT.
Le secteur de la restauration manque cruellement de personnel, en ce début de saison estivale. Les profils qualifiés ont abandonné. Les patrons, désemparés, sentent le vent tourner. Reportage dans l’Hérault.
Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé mardi 22 juin la liquidation de la fonderie MBF, après avoir refusé la seule offre qui avait été présentée mais qui n’avait pas le soutien de l’État. 300 emplois vont être supprimés.
La réforme de l’assurance-chômage n’entrera pas en vigueur le 1er juillet. À Pôle emploi, les conseillers redoutaient sa mise en œuvre dans un contexte de fortes tensions avec les usagers. Les menaces de suicide augmentent.
Camouflet pour le gouvernement. Saisi par les syndicats, le plus haut juge administratif a refusé que la réforme entre en vigueur le 1er juillet, au nom des « incertitudes sur la situation économique ». Le texte ne sera pas examiné sur le fond avant plusieurs mois.
Le spécialiste de la distribution de prospectus est entré dans la lumière en raison de sa gestion désastreuse du matériel de « propagande électorale ». Les conditions de travail y sont dénoncées depuis longtemps et les condamnations s’enchaînent.