Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà treize semaines.
Les hausses automatiques du salaire minimum, liées à l’inflation, font imploser les négociations dans beaucoup de secteurs professionnels. De plus en plus de salariés risquent de rester cantonnés au Smic pendant de longues années. L’État est appelé à intervenir dans le public comme dans le privé.
Pôle emploi a été condamné pour « harcèlement moral » et « violation de son obligation de sécurité » envers un salarié de la direction des affaires internationales. Le management de l’ancienne directrice du service était décrié depuis des années.
La mesure phare des ordonnances qui ont réformé le Code du travail en 2017 est définitivement acceptée par la plus haute instance judiciaire française. C’est la fin de cinq ans d’une féroce controverse juridique, et une victoire pour le président de la République.
Une audience en appel oppose ce mardi le célèbre studio français de jeu vidéo et l’ancien chef de son service informatique. Au cœur du dossier : des photomontages scabreux dont Mediapart a révélé l’existence en 2018. L’ex-salarié a obtenu le soutien de la Défenseure des droits.
À Paris et à Montpellier, la hausse des salaires et la réforme des retraites étaient dans toutes les bouches lors du traditionnel défilé du 1er-Mai. Pour ce premier rendez-vous social du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, beaucoup ont aussi appelé de leurs vœux une union de la gauche aux législatives.
Des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays, dimanche 1er mai, 116 500 selon la police, 210 000 selon la CGT. Au centre des revendications, les questions sociales, l’union de la gauche pour les législatives de juin.
Fin avril, une salariée du Leroy Merlin a tenté de se donner la mort dans les toilettes du magasin. Une semaine plus tard, ses collègues d’Annecy et les vendeurs d’Anemasse se sont mis en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Les revalorisations automatiques du Smic chamboulent les négociations salariales dans certaines branches, sommées de se mettre en conformité avec le salaire minimum. Dans le secteur des services à la personne, où tous les échelons sont sous le Smic, les discussions patinent.
En France chaque semaine, quatorze salariés décèdent à leur poste, rien que dans le privé. La sociologue Véronique Daubas-Letourneux dévoile ce que disent ces événements des inégalités et des rapports d’exploitation dans le monde professionnel.
L’ex-directeur du Refuge, une fondation venant en aide aux LGBTI+, mis en cause par d’anciens jeunes intervient toujours dans des lycées malgré une interdiction de contacts avec des mineurs. Alerté à plusieurs reprises, le cabinet de Jean-Michel Blanquer laisse faire.
Analyse du temps de pause, de la participation aux réunions ou de la cadence de réponses aux mails : avec l’émergence du télétravail, des logiciels développés spécifiquement ou dévoyés de leurs objectifs premiers sont utilisés pour contrôler la productivité des salariés à distance.
Des agents de Pôle emploi racontent leur sentiment d’être devenus « un outil politique » et s’interrogent sur la nature de leurs missions dans les cinq prochaines années. Être « le bras armé d’une politique ultralibérale » ou « les auxiliaires d’une politique raciale » ne motive guère les troupes.
Le secrétaire général de la CGT appelle à ce que « pas une voix du monde du travail » n’aille à l’extrême droite dimanche 24 avril. Mais qu’attendre d’un éventuel second quinquennat d’Emmanuel Macron ?
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi à la peine maximale la plateforme de livraison et ses anciens dirigeants pour « travail dissimulé ». C’est la première fois que l’entreprise était jugée au pénal, après un examen global de ses pratiques sur la période 2015-2017.
Cette plateforme de livraison de repas avait annoncé en fanfare vouloir embaucher directement 4 500 livreurs. Mais ces derniers ne décrivent pas des conditions de travail vraiment meilleures que sous le statut d’autoentrepreneur. Et l’entreprise lance un plan de licenciement.