En Alsace, les nouveaux droits des travailleurs détenus repoussent les entreprises

Modèle français du travail en prison, le centre de détention d’Oermingen a inspiré une réforme du code pénitentiaire ainsi qu’un « contrat d’emploi pénitentiaire ». Mais entre manque de moyens et concessionnaires rétifs à tout effort supplémentaire, la direction bataille pour garder le même nombre de postes dans ses ateliers.

Guillaume Krempp (Rue89 Strasbourg)

28 mai 2022 à 17h52

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Strasbourg (Bas-Rhin).– « Ici, on te donne les moyens de t’en sortir. Au bout de trois semaines au centre, tu peux avoir un boulot. Dans d’autres centres de détention, on peut attendre six, douze, voire dix-huit mois pour bosser. » À l’étage d’un bâtiment du centre de détention d’Oermingen, Abdel (le prénom a été modifié) dit « avoir appris de ses erreurs ». Décrit comme un « détenu modèle » par la directrice adjointe de l’établissement, il raconte tout sourire sa dernière tentative de passer le permis… ratée.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal