Travail Reportage

À Decazeville, des législatives placées sous le signe du carnage social

Depuis la fermeture de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), abandonnée par son principal client, Renault, avec l’assentiment de l’État, la consternation et la colère contre le gouvernement prévalent dans le bassin de Decazeville. La gauche unie derrière un candidat ouvrier pourrait en tirer profit.

Nicolas Cheviron

Viviez-Decazeville (Aveyron).– Marie n’a pas voté à la présidentielle. Elle n’ira pas non plus déposer son bulletin dans l’urne le 12 juin pour élire le nouveau député de la deuxième circonscription de l’Aveyron. Par une froide journée de la fin du mois de novembre 2021, avec d’autres camarades, elle a brûlé sa carte électorale devant l’usine dont elle a été mise à la porte après trente-trois ans de service.

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