Nicolas Cheviron
Ses Derniers articles
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A Istanbul, l’avenir de l’université francophone de Galatasaray est menacé
L'université de Galatasaray à Istanbul. © NC
En riposte au projet de loi « séparatisme », les autorités turques ont instauré de nouveaux critères de maîtrise de la langue turque aux enseignants français de l’université de Galatasaray, institution stambouliote. Une décision qui inquiète quant au futur du navire amiral de la coopération franco-turque.
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Le Qatar, ami imaginaire d’Erdogan
Dans une Turquie désertée par les investissements étrangers, le président a accueilli comme un messie, fin novembre, son allié stratégique, l’émir du Qatar, et ses pétrodollars. Mais derrière les effusions médiatiques, les engagements qataris sont bien en deçà des promesses.
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600 ans après sa mort, Sheikh Bedreddin continue de défier la pensée officielle en Turquie
Prenant le contrepied de l’« ottomania » qui s’est emparée de l’industrie cinématographique turque, l’équipe du réalisateur Hakan Alak achève le tournage d’un film qui rend hommage à la révolte initiée par le penseur soufi.
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Bakou et Ankara fêtent leur victoire au Haut-Karabakh
© AFP
Le soutien de la Turquie a joué un rôle décisif dans la reconquête du Haut-Karabakh par les troupes azerbaïdjanaises. Invité d’honneur jeudi, à Bakou, pour les célébrations de la victoire, le président turc Erdogan n’a pourtant pas toujours été un franc supporteur de la cause de l’Azerbaïdjan.
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«Les Grecs nous ont fait monter sur des radeaux gonflables, puis ils nous ont repoussés»
Un Zodiac des garde-côtes turcs transborde des migrants secourus vers leur patrouilleur. © NC
Secourus en mer par des gardes-côtes turcs, des migrants accusent la marine grecque de les avoir refoulés vers la Turquie sur des radeaux de sauvetage sans moteur après avoir coulé leur embarcation. Reportage en mer et enquête sur cette pratique du « pushback », de plus en plus fréquente et dénoncée par de nombreux observateurs, qui pointent la responsabilité de l’UE.
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Erdogan embrasse le nationalisme turc comme dernier refuge
Recep Tayyip Erdogan devant la carte du «Pays bleu» (Mavi Vatan), le 31 août 2019 lors d'une remise de diplômes à l'université militaire de Tuzla, dans la banlieue d'Istanbul. © Anadoli Agency
Isolé sur la scène internationale et en perte de vitesse dans son propre pays, le président turc est de plus en plus tributaire de ses alliés nationalistes pour se maintenir au pouvoir. Ce sont eux qui déterminent désormais l’agenda national et géopolitique de la Turquie.
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Biden à la Maison Blanche: une mauvaise nouvelle pour Erdogan
Erdogan et Trump à la Maison Blanche le 13 novembre 2019. © Anadolu Agency via AFP
La sympathie de Donald Trump pour les dirigeants autoritaires faisait les affaires du président turc. Après son départ, Ankara va devoir montrer des signes de bonne volonté à la nouvelle administration américaine. La récente démission de Berat Albayrak, gendre du Reis et ministre du Trésor et des finances, pourrait être l’un d’entre eux.
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L’islamophobie, l’argument commode d’Erdogan pour faire monter la tension avec Paris
© AFP
Acculé par une économie vacillante et une forte érosion de son électorat, le président turc rejoue la carte de la crise diplomatique avec la France pour faire taire les critiques internes et semer la division au sein de l’opposition.
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A la frontière turco-arménienne, le soutien à l’Azerbaïdjan en guerre ne fait pas recette
Haci Süleyman Kop est la mémoire du village kurde de Kilittasi. © NC
Malgré les discours officiels et les campagnes de presse vantant la solidarité totale au « peuple frère » dans le conflit du Haut-Karabagh, certaines voix brisent même l’unanimisme imposé pour dénoncer le bellicisme d’Ankara. Reportage le long de la frontière turco-arménienne.