Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Contre la réforme des retraites, une centaine de militants syndicaux réunis à l’appel de la CGT, avec le soutien de l’intersyndicale, ont organisé lundi des barrages filtrants à l’entrée d’une usine et d’un centre de stockage du géant du pneu dans la métropole auvergnate.
Plus de cent cinquante professionnels du bois ont investi lundi le Bois du Chat, dans le nord de la Corrèze, pour exprimer leur soutien à des confrères empêchés par des habitants du village voisin de couper ras six hectares de feuillus en zone Natura 2000. Refusant tout dialogue avec les opposants, les représentants de la filière ont toutefois admis la nécessité de réviser les lois sur la gestion forestière.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Les dirigeants des huit syndicats de salariés avaient rendez-vous jeudi soir à La Ricamarie, ancien bastion ouvrier de la banlieue de Saint-Étienne. L’occasion d’afficher devant leurs militants une unité toujours aussi forte, et leur détermination à « mettre la France à l’arrêt » mardi.
Le petit village du nord de la Corrèze se mobilise depuis lundi pour empêcher le lancement d’une coupe rase de six hectares de feuillus dans le Bois du Chat, une zone protégée Natura 2000. Les habitants ont le soutien de nombreuses associations, qui jugent le chantier visé emblématique des dérives de la gestion forestière en France et des incohérences de l’action publique.
Après l’annonce par le gouvernement d’un paquet de mesures de sécurité censées mieux encadrer la chasse, Mediapart est allé recueillir les impressions de chasseurs dans la petite commune puydômoise de Sermentizon. Le soulagement de voir la chasse dominicale maintenue prédomine.
L’inquiétude s’est emparée d’une partie de la société civile corrézienne depuis qu’un représentant de la préfecture a, selon plusieurs sources, affirmé lors d’une réunion que certaines associations ne pourraient plus accéder à des subventions au motif qu’elles auraient violé leur « contrat d’engagement républicain ». La préfecture dément.
Annoncé le 24 octobre par le géant minier Imerys, le projet d’ouverture, d’ici 2028 à Échassières, de la plus grande mine de lithium d’Europe suscite davantage d’inquiétude que d’enthousiasme chez les habitants, malgré 1 000 emplois promis. Le manque de réponses des émissaires du groupe français déçoit.
La 22e édition de la compétition creusoise a été sérieusement perturbée samedi par des défenseurs de l’environnement hostiles à la traversée du parc naturel par plus de quatre cents motards. Ils dénoncent les incohérences des pouvoirs publics qui ont autorisé l’événement en période de sobriété énergétique.
En moins de 20 ans, Farges Bois a créé un vaste complexe industriel pour devenir le premier scieur de France. Ses riverains, menacés d’expropriation par un ultime projet d’agrandissement, dénoncent la complicité des pouvoirs publics tandis que les écologistes pointent une menace pour la forêt limousine.
Avec 1 300 hectares de forêt ravagés par les flammes cet été dans les gorges du Tarn, l’Aveyron a pris conscience qu’il n’était plus à l’abri des grands incendies qui jusqu’ici frappaient surtout ses voisins méditerranéens. Le département doit maintenant s’adapter à la nouvelle donne climatique.
Formations sans diplôme à la clé, cours sans prof, allusions sexuelles… À Vichy, des étudiants et anciens personnels dénoncent depuis deux ans et demi les pratiques de l’institut IMCS, spécialisé dans la formation en alternance. Une enquête préliminaire est en cours depuis deux ans.
Depuis la fermeture de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), abandonnée par son principal client, Renault, avec l’assentiment de l’État, la consternation et la colère contre le gouvernement prévalent dans le bassin de Decazeville. La gauche unie derrière un candidat ouvrier pourrait en tirer profit.
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La répression des propos critiques à l’égard de Recep Tayyip Erdoğan a encore été impitoyable au troisième trimestre 2015, avec pas moins de 61 condamnations, procès, lancement de poursuites ou dépôts de plaintes pour insulte à l’encontre du président turc, selon un rapport diffusé ce lundi par l’agence d’information indépendante BIA (http://bianet.org/bianet/ifade-ozgurlugu/168335-61-kisi-erdogan-mahkumu-sanigi-suphelisi).
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