Éducation et enseignement supérieur Reportage

Malaise à Moussages, après le suicide de l’enseignante du village, victime d’un « corbeau »

Caroline Grandjean s’est donné la mort lundi, jour de rentrée. Elle reprochait aux habitants du petit village cantalien dont elle dirigeait l’école communale leur indifférence face aux attaques lesbophobes qui la visaient. Depuis son décès, la mairie dénonce un « déferlement » d’insultes sur la commune.

Nicolas Cheviron

Moussages (Cantal).– Le petit village de Moussages, 250 habitant·es, dans le nord du Cantal, mérite-t-il l’opprobre qui vient de s’abattre sur lui ? Depuis le suicide, lundi, jour de rentrée, de Caroline Grandjean, ex-directrice et enseignante de l’école à classe unique de la commune, celui-ci a « reçu un déferlement d’insultes, sur les réseaux sociaux et au téléphone », explique-t-on à la mairie, au point que cette dernière « a dû couper la ligne ». Son site internet et sa page Facebook ont été expurgés des messages désobligeants et les nouveaux commentaires bloqués.

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