L’enseignant du lycée privé Sévigné, qui réfute ces accusations, vient d’être suspendu provisoirement par l’établissement. Trois jeunes femmes l’accusent d’emprise et, pour deux d’entre elles, de violences sexuelles quand elles avaient 17 et 18 ans.
Même si la plupart des personnels ont joué la montre, anticipant une forme de discrimination, la demande de recenser les élèves absents le jour d’une fête religieuse musulmane est bel est bien passée dans certaines académies. Pressé de questions, le ministère de l’intérieur s’emmêle les pinceaux.
À Montpellier et Toulouse, les services de renseignement ont demandé à des chefs d’établissement de communiquer le nombre d’absents lors de cette fête religieuse musulmane. Dimanche soir, face à l’indignation de nombre d’associations, le ministère de l’intérieur a fini par réagir en niant tout « fichage ».
Alors que le ministre Pap Ndiaye vient de signer un accord avec l’enseignement catholique, non contraignant, pour espérer résorber la sous-représentation des classes populaires dans les écoles privées, le sociologue Marco Oberti analyse pour Mediapart les dynamiques de ségrégation sociale dans l’Éducation nationale.
Le ministre de l'éducation Pap Ndiaye doit présenter son « plan mixité » le 11 mai, alors que la polémique enfle depuis la rentrée : comment l'école privée peut-elle accueillir aussi peu d’élèves boursiers et toucher autant d’argent de l’État ? Dans le public, on s’inquiète également d’un plan trop vague.
Après les révélations de Mediapart et d’autres médias sur des accusations d’homophobie et de sexisme au sein de ce prestigieux établissement privé parisien, une enquête administrative est désormais ouverte et un appel à témoignages a été lancé.
Le président de la République a dévoilé, jeudi 4 mai, les contours de sa réforme du lycée professionnel. Un florilège de mesures pro-entreprises, parmi lesquelles la gratification des stages… par l’État. Les organisations syndicales se disent déjà prêtes à se mobiliser.
Quatre familles d’enfants scolarisés dans ces établissements privés ont déposé plainte contre la direction pour « violences volontaires sur mineurs », « harcèlement moral » et « dénonciation calomnieuse ». Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Pontoise.
Mediapart a enquêté sur l’application, dans un lycée de Marseille, des dernières consignes ministérielles sur les signes religieux ostensibles. Plusieurs élèves qui portent des tenues jugées contraires aux règles dénoncent un « acharnement » de la direction. Ainsi que des propos scandaleux du proviseur.
Accident, comme plaide le collège, ou harcèlement, comme dit Farès, victime d’une chute dans les escaliers de son établissement ? Faute de réponses, la famille s’est tournée vers les médias, et le boomerang n’a pas tardé à lui revenir.
La revalorisation du salaire des enseignants, annoncée par Emmanuel Macron lui-même jeudi 20 avril, « entre 100 et 230 euros » net mensuels, ne satisfait qu’à moitié les enseignants. Ils craignent un accroissement de leur charge de travail et une nouvelle forme de mise en concurrence, entre collègues et établissements.
Face à la baisse des moyens, le label réseau d’éducation prioritaire décerné aux écoles et collèges en éducation prioritaire devient une sorte de graal pour sauver ce qui peut l’être et tenter de conserver un semblant de mixité. Reportage à Grenoble.
Le biologiste François Taddei a créé en 2006 un centre de recherches interdisciplinaires censément plus « agile » que l’université, qui a capté d’importants fonds publics et privés. Réorienté aujourd’hui vers les « sciences de l’apprendre » et converti au conseil, il s’attire de plus en plus de critiques.
Pourquoi n’avoir pas utilisé la baisse démographique pour redonner un peu de souffle à l’Éducation nationale ? C’est la question que posent enseignants et parents au ministère, après l’annonce de très nombreuses fermetures de classe en primaire, et au regard de la baisse continue des moyens au collège et au lycée.
Le lycée Jean-Paul-II a interdit à des professeurs d’amener leurs classes voir un film sur Simone Veil et un autre sur l’homophobie au Kenya, révèle Mediapart. Le directeur de l’enseignement catholique ne voit pas le problème. Le rectorat se tait.
Deux ans après, le ministère de l’enseignement supérieur a été contraint d’admettre qu’aucune enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université n’avait été diligentée. Auprès des députés, de Mediapart et même des autorités administratives, Frédérique Vidal affirmait pourtant le contraire.