Les syndicats de personnels de l’Éducation nationale appelaient à la grève lundi pour dénoncer les suppressions de postes dans l’Éducation nationale et leurs conditions d’exercice. Reportage.
La diffusion la semaine dernière d'une vidéo où l'on voit un élève braquer sa professeure avec un pistolet à billes dans un lycée de Créteil a suscité un émoi général.
Deux instances liées au ministère de l’éducation sont dans la tourmente : le Conseil supérieur des programmes, chargé d’élaborer les programmes, et le Conseil national de l'évaluation du système scolaire, appelé à disparaître. Ces tensions illustrent la mainmise du ministre sur ces dossiers, qui veut solder l'héritage Peillon.
La phase complémentaire de Parcoursup s’est achevée le 21 septembre. Près de 1 000 candidats sont encore en attente d’une affectation. En attendant un bilan exhaustif, tous les acteurs s’accordent sur son caractère plus anxiogène pour les élèves que son prédécesseur APB.
Le pédagogue Philippe Meirieu s'élève contre les remèdes miracles proposés par les gouvernements successifs pour guérir l'école de ses maux. Dans un nouveau livre, il passe au crible les neurosciences, la pédagogie Montessori, les inégalités scolaires dans cet essai vivifiant où il propose des solutions pour une éducation plus juste et égalitaire.
Les préventions grotesques contre la langue arabe relèguent la France dans son obscurantisme monoglotte. La diversité fait la richesse, comme le montrent trois linguistes nés en Tunisie, Henriette Walter, Claude Hagège et Louis-Jean Calvet, qui plaident inlassablement en faveur d'un multilinguisme comme antidote aux nécroses identitaires.
Dans cet ouvrage collectif au titre éloquent, l’historien Benoît Falaize et la trentaine d’enseignants et personnels éducatifs de tous degrés qui l’épaulent racontent leur école. La plupart exercent en éducation prioritaire et tous s’insurgent contre l’idée selon laquelle il y aurait des zones de non-droit éducatives.
C’est l’une des nouveautés de la rentrée : l’évaluation de tous les élèves de plusieurs niveaux est systématisée. Une ou deux fois par an, ils devront répondre à des tests nationaux standardisés. Ce dispositif vise à identifier les faiblesses et lacunes des élèves pour mieux les combattre selon le ministre de l’éducation nationale, mais peine à convaincre syndicats et enseignants.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, Jean-Michel Blanquer a livré son bilan de l'année, plein d'autosatisfaction. Le ministre de l'éducation nationale entend multiplier les chantiers de réformes. Il a notamment décidé de mettre en place encore plus d'évaluations des élèves et, dans le futur, des établissements.
En ce début août, un peu moins de 70 000 candidats sont en attente d’une place dans l’enseignement supérieur. Si le ministère juge que la procédure se déroule à merveille, les bacheliers encore dans l’expectative doivent échafauder des stratégies pour ne pas se retrouver démunis à la rentrée. Quitte à accepter une affectation par défaut.
Le rapport consacre deux chapitres à l'éducation. Les préconisations du comité sont claires : introduire plus de souplesse et de flexibilité dans le domaine éducatif, de l'école à l'université.
Alors que l’avenir de l’école semble souvent se réduire à un alliage étrange de neurosciences et de retour de la blouse, comment imaginer une autre école qui ne serait pas une école alternative réservée aux catégories privilégiées. Entretien avec Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny.
Éducation et enseignement supérieur — Confidentiel
Le président du département de Seine-Saint-Denis saisit à son tour le Défenseur des droits à propos de la plateforme Parcoursup qu’il accuse de discriminer les lycéens des quartiers populaires. Il s’agit de la troisième saisine de ce type.
Plusieurs syndicats espèrent prouver le caractère discriminatoire de la procédure Parcoursup et obtenir la publication des « algorithmes locaux » utilisés par les universités pour trier les dossiers des lycéens.
Le ministre de l’éducation nationale a conclu son Tour de France pour l’école le 12 juillet à Bobigny. À la rencontre des Français ? De certains d’entre eux plutôt, adhérents ou sympathisants de LREM. Il ne risquait pas d’être bousculé.