Le ministre de l’éducation nationale multiplie les projets de réforme. Il vient d’annoncer qu’il allait repenser le brevet des collèges. Parallèlement, la réforme du baccalauréat continue de crisper les enseignants. Plusieurs syndicats appellent à la grève le jour de l’examen le 17 juin.
Les enseignants de l’enseignement privé ont eux aussi pléthore de revendications et réclament notamment une amélioration de leurs conditions de travail. Ils ont manifesté le 16 mai contre le « mépris » du ministre de l’éducation nationale à leur égard. Rencontre avec quatre enseignantes grévistes.
Le rapprochement entre les écoles et les collèges, prévu dans le projet de loi Blanquer, a été supprimé par les sénateurs avec l’accord du ministre, contraint de reculer face à la polémique que cette disposition a suscitée auprès de la communauté éducative et des syndicats.
Le Sénat à majorité de droite a entamé mardi 14 mai l’examen en première lecture du projet de loi « pour une école de la confiance », défendu par Jean-Michel Blanquer. Les sénateurs ont voté l’article qui réclame « l’exemplarité » des enseignants, malgré l’opposition d’une partie de la communauté éducative.
Une nouvelle journée d’action est prévue jeudi 9 mai. Le projet de loi « pour une école de la confiance » a été jugé « inégal », « précipité » et « peu abouti » par la commission de la culture et de l’éducation du Sénat.
Plusieurs enseignants et directeurs d’écoles mobilisés contre le projet de loi Blanquer reçoivent des courriers et des rappels à l’ordre, injustifiés selon eux, de leur hiérarchie. Pour eux, il s’agit d’une intimidation masquée.
Un courrier de l’administration centrale du ministère de l’enseignement supérieur explique aux universités comment exonérer un maximum d’étudiants étrangers des frais d’inscriptions alors même que le décret vient de paraître. Une consigne qui contraste avec le discours officiel du ministère sur la question.
S’il y a un projet dont Xavier Niel est fier, c’est celui de l’«École 42», qui forme gratuitement des jeunes à la programmation informatique. Mais l’histoire a un envers. L’établissement a connu une grave crise. Harcèlement, exhibitionnisme, détournements, comptes offshore : Mediapart révèle les vraies raisons de l’éviction du directeur, à laquelle a œuvré secrètement un conseiller de l’Élysée.
La réforme du lycée touche aussi les lycées professionnels. Mobilisés depuis plusieurs mois, les enseignants de ces établissements déplorent la baisse du nombre d’heures d’enseignements généraux.
Pour la troisième fois en trois semaines, des enseignants sont descendus dans la rue jeudi pour protester contre le projet de loi sur l’école et la réforme du lycée et du baccalauréat. Le ministre essaie de calmer les esprits mais l’inquiétude grandit chez les parents qui commencent à se mobiliser aux côtés des enseignants.
Le ministre de l’éducation nationale traverse une passe difficile. La contestation contre ses réformes s’amplifie et les principaux syndicats appellent à la mobilisation jeudi. Parents et enseignants font part de leurs inquiétudes face à des mesures déployées à toute vitesse. Las, Blanquer garde le cap et qualifie toutes ces interrogations de « bobards ».
Cinq syndicats de l’éducation appellent à manifester contre les réformes portées par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale. Peu à peu, à travers tout le territoire, naissent des collectifs pour lutter contre le projet de loi pour une école de la confiance votée en première lecture en février. Tous racontent comment ils doivent faire un travail de pédagogie important pour essayer de mobiliser.
L’université PSL lance en septembre une licence sur le développement durable. Celle-ci est intégralement soutenue par un mécène unique, BNP Paribas. Ce partenariat suscite des inquiétudes parmi les enseignants et étudiants, qui craignent l’immixtion de la banque dans l’enseignement dispensé.
Adopté mardi par l’Assemblée nationale, le texte fourre-tout porté par le ministre Jean-Michel Blanquer entérine l'obligation d'instruction à 3 ans, prévoit de confier des missions d’enseignement à certains surveillants volontaires ou de créer des rapprochements entre écoles et collèges. L'opposition de gauche dénonce un texte qui aggrave les inégalités.
Les lycéens de classe de seconde sont en train de décider des enseignements de spécialité qu’ils suivront à partir de la rentrée. À mesure que la réforme se concrétise, les enseignants prennent conscience des implications de celle-ci et doivent composer avec certaines interrogations.
Avec son « école de la confiance », le ministre de l’éducation nationale s’attaque au primaire. Parmi les premières mesures, celle qui consiste à mettre un drapeau français dans chaque classe… Tout un programme.