Après le passage d’une commission de sécurité au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, la région est sommée de faire des travaux. Faute de quoi l’établissement de 2 000 élèves pourrait ne pas rouvrir en septembre. Un coup de pression de plus pour cet établissement notoirement dégradé.
Le collectif Scientifiques en rébellion tente d’obtenir des informations sur l’influence de l’entreprise Total à l’université de Strasbourg par l’intermédiaire de ses dons. Ces jeunes doctorants ont pu compiler de premiers chiffres mais l’institution rechigne à communiquer.
Le partenariat entre l’Institut d’études politiques et l’université privée Reichmann, située à Tel-Aviv, a été rétabli par un vote du conseil d’administration mercredi 18 décembre. Cinq enseignants ont annoncé leur démission de cette instance dans la foulée.
Les agents du périscolaire parisien, qui enchaînent les grèves depuis des mois, exigent une revalorisation salariale et une amélioration de leurs conditions de travail. Ils se mobilisent de nouveau cette semaine.
Le groupe scolaire Al-Kindi, qui comprend le dernier lycée musulman sous contrat de France, pourrait perdre son statut accordé par l’État il y a plus de dix ans. En cause : un rapport d’inspection qui en dresse un portrait alarmant, dont le lycée se défend.
L’islamologue a-t-il été victime de la « religion woke » à l’université, comme il le clame depuis un an ? Les documents que s’est procurés Mediapart montrent que les raisons de la suppression de sa chaire à l’ENS en 2023 sont bien différentes : un bilan scientifique quasi nul pour un coût exorbitant.
Il y a plus d’un an, le milieu de la recherche, percuté par le conflit israélo-palestinien, se déchirait, rendant impossible toute discussion sereine sur le sujet. Depuis, même si les tensions se sont apaisées, les voix jugées propalestiniennes peinent à échapper aux amalgames et aux procès d’intention.
L’École des hautes études en sciences sociales a adopté, fin novembre, une motion appelant à cesser tout partenariat avec des universités israéliennes, après des mois de fortes tensions traversant la communauté étudiante et de recherche. Le fruit d’un délicat travail d’équilibre, conduit au nom de « l’insupportable » escalade meurtrière à Gaza.
Ici l’on rogne sur les ramettes de papier, là sur les voyages, ou encore sur les radiateurs dont on retarde l’allumage… Un peu partout en France, face à la baisse des dotations et au marasme politique ambiant, les établissements du second degré ne savent pas comment ils pourront terminer l’année.
Professeurs, personnels administratifs et techniques, étudiants… Toutes les composantes de l’université de Clermont-Auvergne étaient réunies, mardi, afin de dire leur refus des coupes budgétaires à venir.
Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ».
Un grand nombre d’universités seront mobilisées, mardi 3 décembre, face à la menace de la sévère réduction des financements prévue au budget 2025. Hélène Boulanger, présidente de l’université de Lorraine, dénonce l’ampleur et les conséquences des coupes annoncées.
C’est le concept chouchou de l’extrême droite. Et pourtant, la ministre de l’éducation, à la suite de son ministre délégué, n’a pas hésité à relancer la polémique autour de la « théorie du genre », hypothéquant le futur programme d’éducation à la vie sexuelle et affective, dont Mediapart publie la version désormais contestée. Jeudi, elle a rétropédalé dans la confusion.
La ville de Courbevoie a annoncé la brusque fermeture de l’école André-Malraux à la rentrée 2025. Une école européenne devrait être construite à la place. Parents et enseignants y voient un lourd symbole en défaveur des élèves d’origine populaire.
Alors que les questions scolaires se font de plus en plus rares à l'Assemblée, le député insoumis Paul Vannier a déposé une proposition de loi visant à moduler le financement des établissements privés sous contrat, s’ils ne jouent pas le jeu de la mixité sociale.
Difficultés à composer avec Parcoursup, culpabilité, santé mentale en berne… Près de 16 % des étudiants seraient aussi « aidants » auprès d’un proche malade ou handicapé. Un statut flou, peu pris en compte malgré le lancement en grande pompe d’une stratégie nationale sur le sujet il y a quatre ans.