À Nancy, le lycée Henri-Loritz sensibilise ses élèves à l’homophobie et à la transphobie à travers des ateliers ludiques les invitant à questionner leurs représentations. Un soulagement pour ces jeunes parfois laissés dans le flou.
Il y a sept ans, quelques collèges parisiens expérimentaient une forme de mixité sociale contrainte, pour favoriser la réussite de tous les élèves. La réforme des groupes de niveau vient percuter ce projet de plein fouet.
Des témoignages et documents obtenus par Mediapart montrent que plusieurs écoles catholiques sous contrat ne respectent pas la loi quant à la liberté de conscience de leurs élèves.
Alors que le gouvernement semble délibérément ignorer les nombreuses mobilisations des enseignants et des parents pour sauver l’école publique, des collectifs et des élus un peu partout en France se tournent chaque jour davantage vers la justice pour tenter d’enrayer la casse.
En demandant d’envoyer la police dès les premières heures d’occupation étudiante dans les universités françaises, le pouvoir assume, à la faveur de la mobilisation propalestinienne, sa nouvelle doctrine : celle de refuser l’expression politique virulente sur les campus.
Un rassemblement en soutien à la Palestine s’est tenu mardi 7 mai à l’université Jean-Jaurès à Toulouse. Une semaine après une mobilisation similaire à Sciences Po, étudiants et enseignants dénoncent la chape de plomb qui pèse sur le monde universitaire.
Malgré un exercice de discussion inédit, les étudiants de Sciences Po Paris mobilisés pour la Palestine ont repris leur occupation, jeudi soir. La police est intervenue vendredi matin. L’administrateur provisoire de l’école ferme le ban sur le boycott des universités israéliennes.
L’Institut d’études politiques est devenu le point de ralliement d’un mouvement aspirant à fédérer le plus largement possible autour de la cause palestinienne. Du campus de l’école au défilé du 1er-Mai, récit de vingt-quatre heures placées sous le signe de la solidarité à Gaza.
Après l’occupation vendredi par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.
Des étudiants de la prestigieuse école ont occupé et bloqué l’entrée du siège parisien vendredi. Ils dénoncent la répression des voix propalestiniennes et exigent la suspension des liens financiers et des partenariats avec les universités israéliennes. Un accord avec la direction a été trouvé en fin de journée.
Le politiste a été démis de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité à cause de ses critiques sur la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Il déplore cette décision qu’il attribue à « des idéologues, partisans d’une laïcité intransigeante ».
Les douze maires de Seine-Saint-Denis convoqués au tribunal administratif mercredi à Montreuil y ont défendu leurs arrêtés municipaux, mettant en demeure l’État de débloquer un plan d’urgence pour l’éducation. Pour la préfecture, il n’y a pas de « manque de moyens » dans le 93. Le tribunal a finalement suspendu ces arrêtés le 26 avril.
Ils s'engagent, fait rare, en leur nom : plus d'une trentaine principaux de collèges de l’ouest de la France interpellent dans un texte commun la ministre de l’éducation, critiquant la mise en place des groupes de niveau, qu'ils estiment contraire à leur « déontologie ».
Retour du concours à bac +3, formation en silo selon que l’on se destine au primaire, au collège ou au lycée, et un salaire en master... contre plus de temps passé devant élèves. Le chercheur Richard Étienne décrypte les annonces présidentielles sur la formation initiale des enseignants.
Samara a subi un lynchage mardi 2 avril non loin de son collège à Montpellier. Alors que sa mère dénonce les pressions religieuses et le harcèlement, les élèves pointent surtout l’engrenage sur les réseaux sociaux, ce qu’a confirmé vendredi le parquet.
La ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau a promis un nouveau « label qualité » pour aider les familles à y voir clair parmi l’offre de formations. Mais le lobbying intense du privé fait craindre que la solution retenue ne soit trop tiède.