L’algorithme, facteur d’angoisse pour des milliers de familles, est aussi un sujet de recours et de plaintes, qui disent beaucoup des mécaniques de sélection dans le supérieur. Mediapart publie les bonnes feuilles du livre d’Annabelle Allouch et de Delphine Espagno-Abadie, « Contester Parcoursup ».
Financement opaque, dérives, manque de mixité sociale : le rapport parlementaire confirme le manque de contrôle et de régulation de l’enseignement privé sous contrat. Il propose des pistes pour sortir du statu quo.
« Troubles à l’ordre public de l’éducation ». C’est sur ce motif que douze maires du 93 ont publié un arrêté commun, afin de forcer l’État à accéder aux demandes des parents et des syndicats qui réclament depuis six semaines un « plan d’urgence » pour le département.
Démission du proviseur menacé de mort, plainte du premier ministre contre une étudiante : les conséquences de l’affaire du lycée Maurice-Ravel sont dramatiques, et signent la difficulté à gérer sereinement la question du port des signes religieux à l’école.
Un parent d’élève élu a attaqué le rectorat de Versailles au tribunal administratif pour contester la mise en place de l’uniforme au sein de l’école maternelle de son fils dans la riche commune des Hauts-de-Seine. Uniformes fabriqués… au Bangladesh et au Pakistan.
Des menaces d’attaques contre des collèges et des lycées ont lieu depuis jeudi par le biais des espaces numériques de travail, notamment des messageries scolaires. Outre la prise en charge et la communication aux familles comme aux agents, la question de la vulnérabilité de ces outils se pose.
Depuis la rentrée des vacances de février, la colère monte dans le département francilien. Aux côtés du monde enseignant et des parents, de nombreux élèves montent au créneau pour exprimer leur ras-le-bol, récusant l’image d’une jeunesse dépolitisée.
Les enseignants font grève en Seine-Saint-Denis depuis trois semaines pour un plan d’urgence et contre les groupes de niveau au collège. Les inégalités face à l’éducation grandissent. Est-ce encore possible de soigner l’école ?
Sans en porter le nom, les groupes de niveau mis en place ce dimanche par décret vont bien séparer les élèves de 6ᵉ et 5ᵉ en fonction de leur niveau en français et mathématiques. Le Snes-FSU dénonce un « tri social extrêmement stigmatisant ».
Il y a vingt ans, la commission Stasi assumait de moderniser la loi de 1905 sur la laïcité, tout en critiquant une société minée par les discriminations et les ruptures d’égalité. De ce travail n’a surnagé dans le débat public que la loi de 2004 sur le port de signes religieux à l’école.
L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) accuse des militants propalestiniens de Sciences Po d’« antisémitisme ». Le gouvernement a saisi le procureur de la République, une enquête administrative est en cours, alimentant un procès latent en « wokisme » de l’école des élites.
Deux décennies après la promulgation de la loi interdisant les signes religieux à l’école, Mediapart donne la parole à trois femmes concernées par les interdictions successives de 1994, 2004 et 2023.
La ministre de l’éducation nationale a annoncé les modalités de la mise en place des groupes de niveau au collège, rejetée de toutes parts. Entre les lignes, le gouvernement recule mais sans le dire trop fort, pour ne pas désavouer un premier ministre qui en avait fait un totem.
Une manifestation des personnels de l’éducation du département s’est élancée jeudi vers le ministère de l’éducation, devant ponctuer une mobilisation protéiforme depuis deux semaines. Élèves, enseignants et parents réclament d’une même voix un plan d’urgence.
Réclamé depuis des années, le ministère vient de publier le travail élaboré par le Conseil supérieur des programmes afin de bâtir une véritable éducation à la sexualité de la maternelle au lycée. Consensuel, voire peu « ambitieux », sa simple existence ressemble à une victoire.
Les directeurs diocésains de l’enseignement catholique privé sous contrat ont tenté de négocier un assouplissement de la réforme des collèges, en particulier sur la question des groupes de niveau. Selon plusieurs d’entre eux, certaines académies auraient accepté l’arrangement, alors que les textes réglementaires n’ont pas encore été publiés. Mais le ministère de l’éducation assure qu’« il n’y a pas d’accord ».