La méthode choc proposée par les inspections générales de l’éducation et des finances aboutirait à des centaines de classes fermées, mais également à une réduction des postes au collège et au lycée. Une « piste de travail » qui pourrait donner des idées aux artisans du budget dès 2025.
Les sociologues Stéphane Bonnéry et Pierre Merle publient dans la revue « La Pensée » le résultat de deux recherches statistiques. Elles concluent à deux décennies de politiques publiques ayant favorisé l’école privée et son embourgeoisement. Au bout du compte, c’est le niveau des élèves qui trinque.
Pouponnière de plusieurs personnalités d’extrême droite et d’élus locaux, critiqué pour son penchant de droite conservatrice, l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) de La-Roche-sur-Yon est pourtant largement financé par les collectivités locales vendéennes.
Des postes d’enseignants sont restés vacants, notamment en français et en maths, depuis la rentrée, et le plus dur semble à venir. Le personnel administratif ou de direction n’est guère mieux servi. Les groupes de besoins se mettent en place de manière anarchique.
Mediacités révèle un rapport ministériel très critique sur l’omerta entretenue par l’université lilloise autour des bizutages. En 2021, un étudiant avait trouvé la mort après une soirée d’intégration.
À l’heure de la rentrée, comme chaque année, des milliers d’enfants en situation de handicap sont exclus du système scolaire. D’autres y sont admis, sans pour autant bénéficier des aides légales. L’année dernière, le collège Josette et Maurice Audin, à Vitry-sur-Seine, a concentré à lui seul toutes les limites de l’école inclusive à la française.
Quelques blagues, une certaine désinvolture et l’envie de creuser son sillon. La ministre démissionnaire a fait une drôle de rentrée mardi 27 août, se tenant à distance des mesures les plus sulfureuses de Gabriel Attal, et critiquant même vertement l’horizon budgétaire réservé à son ministère.
Mediapart a enquêté sur les « bonus » que les régions accordent, bien au-delà de leurs obligations légales, à certains lycées catholiques. Inconnue jusqu’ici, l’ampleur de ce financement public est jugée « stupéfiante » par certains élus de gauche.
Une ministre démissionnaire mais toujours bien en poste, des décisions lourdes de conséquences prises au cœur de l’été, et des réformes qui pourraient passer par pertes et profits : la rentrée scolaire qui suit la dissolution s’annonce plus complexe que prévu.
Le juge des référés a donné raison au Crous de Rennes, dans sa décision de sanctionner, par le biais du non-renouvellement de leur bail universitaire, deux étudiantes syndiquées activement mobilisées l’an passé pour un étudiant malade et sans papiers.
Elles se sont mobilisées afin d’obtenir un logement d’urgence à un étudiant malade et sans papiers. Trois étudiantes syndiquées se voient refuser désormais le renouvellement de leur logement au Crous à Rennes. L’administration leur reproche d’avoir occupé et dégradé les locaux.
Objet de tous les fantasmes, menacée par l'éventuelle arrivée du RN au pouvoir, l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle s’adapte pourtant à l’âge des enfants ou adolescents. Reportage à Nantes dans une classe de CM2, où le service de santé municipal est à la manœuvre.
Des dizaines de forums dans toute la France proposent aux futurs étudiants une offre dans laquelle les établissements post-bac privés sont surreprésentés, en particulier en Île-de-France. Souvent, les élèves et leurs familles considèrent ces événements comme un service public.
Effrayés par un RN aux manettes dans l’Éducation nationale, des professeurs de Seine-Saint-Denis déjà mobilisés depuis cinq mois pour un « plan d’urgence » dans leur département se jettent dans la bataille électorale, au cœur d’une « swing circo ».
Marquée par le déclenchement de la guerre au Proche-Orient, l’année universitaire a vu le nombre de signalements augmenter. Plusieurs directions pointent une difficulté à qualifier un acte d’« antisémite » et un manque d’informations « sur l’issue de la procédure pénale ».
Marqué au fer rouge par l’agression violente de la jeune Samara le 2 avril, le collège Arthur-Rimbaud à Montpellier était en grève cette semaine. En cause : le départ prématuré d’une conseillère principale d’éducation venue en renfort au lendemain du drame.