Après que des saluts nazis ont été effectués par un étudiant lillois, un rassemblement a été organisé pour appeler à un sursaut de mobilisation. Les établissements concernés ont porté plainte. Tous cherchent des solutions face à une extrême droite de plus en plus décomplexée dans les amphis comme ailleurs.
Jusque-là, les élèves allophones ou porteurs de handicap bénéficiaient d’une petite marge horaire supplémentaire, pour favoriser leur intégration dans le système scolaire. Le rectorat de Paris prévoit de tailler sec dans ces dispositifs l’an prochain.
Après une communication ministérielle maladroite, le corps enseignant ne décolère pas. Le gel de la part collective du pass Culture est un véritable coup de massue dans les quartiers prioritaires, géographiquement et socialement très éloignés des lieux culturels.
Le gouvernement vient de décider, sans le dire officiellement, de geler les financements alloués à la part collective du pass Culture, qui permet de financer une large part de l’action culturelle dans le scolaire. Chefs d’établissement, enseignants et partenaires ne décolèrent pas.
Le groupe TotalEnergies fait des dons à l’université de Strasbourg, notamment pour l’école de chimie. Une convention de mécénat dévoile l’emprise que la multinationale souhaite établir dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Retour à Maizières-lès-Metz, où des gendarmes sont venus chercher une collégienne pendant la récréation pour l’expulser avec sa famille vers la Belgique. Dans un contexte politique délétère, la réaction immédiate des enseignants, des parents d’élèves et de quelques élus a inversé le cours du débat.
Les syndicats enseignants sont parvenus à amender un programme critiqué pour avoir cédé trop de terrain aux pressions réactionnaires. Le résultat reste imparfait, mais permet d’avancer sur un terrain qui semblait quasiment bloqué.
Après avoir contesté un rapport d’inspection la concernant, une enseignante de l'académie de Normandie explique avoir subi une véritable dégringolade professionnelle orchestrée par sa hiérarchie. Face au mutisme de l’administration, elle tente la contre-attaque en justice.
Courriers, relances, procédures devant des commissions indépendantes ou le tribunal administratif… L’accès aux documents et aux chiffres de l’Éducation nationale se heurte souvent à un silence obstiné.
Une centaine de lycéens étrangers, jusque-là logés dans des logements individuels à Paris, sont contraints dès la fin janvier de les quitter pour rejoindre des centres d’hébergement d’urgence à travers la France. Un bouleversement qui menace leur poursuite d’études.
Un programme, mais quel programme ? Mediapart publie le texte qui sera finalement examiné le 29 janvier, après des mois de tergiversations et de pressions politiques. Si la philosophie du texte est conservée, certains reculs sont notables.
Le Conseil supérieur de l’éducation va consolider le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité. Depuis cette annonce, des associations de parents, dont certaines proches de l’extrême droite, multiplient menaces et intimidations.
Devant les parlementaires mardi, les syndicats et des élèves d’un lycée parisien vendredi, la ministre de l’éducation nationale savoure sa victoire sur les postes maintenus. Elle attaque aussi, sans le dire, certaines des marottes de celui qui l’avait remplacée à Matignon, Gabriel Attal.
Moisissure, rats, ateliers effondrés, ascenseur démonté… À Avignon, le lycée Philippe-de-Girard est dans un état alarmant. Et le climat scolaire s’est considérablement détérioré lui aussi. La région annonce débloquer 33 millions d’euros pour une rénovation qui s’étalera jusqu’en 2030.
La préfecture a annoncé la résiliation, au 1er septembre, du contrat liant l’État au groupe scolaire musulman Al-Kindi, installé en périphérie de Lyon depuis 2012. Il lui est reproché « un positionnement pédagogique problématique » et une supposée « proximité avec la pensée des frères musulmans ».
Le rectorat de Versailles a été désavoué, jeudi 9 janvier, par la justice administrative. Usant d’une procédure critiquée depuis son extension sous l’ère Blanquer, l’administration avait déplacé « arbitrairement » le professeur, connu et reconnu pour son engagement syndical.