Les affaires s’accumulent pour l’organisation étudiante d’extrême droite : Mediapart révèle qu’un délégué national est visé par une plainte pour menaces de mort et qu’un responsable local, connu pour avoir relayé une chanson négationniste, vient d’être élu au conseil d’administration de l’université de Bourgogne.
L’ancien élève qui a eu le tympan perforé alors qu’il avait 14 ans s’exprime pour la première fois. Il souhaite « faire péter la prescription » et dénonce l’attitude de tous les responsables qui ont « couvert » cet établissement et ses méthodes.
Tandis que la mobilisation à Bétharram a poussé la congrégation à reconnaître sa « responsabilité » dans les « souffrances » des victimes, des voix s’élèvent pour mettre en cause d’autres établissements catholiques. Dans le Sud-Ouest d’abord, puis ailleurs en France.
Lors des élections étudiantes, des élèves de l’école d’ingénieurs marseillaise ont réalisé des vidéos comportant des svastikas et des stéréotypes xénophobes. Une expression raciste que l’on retrouve dans d’autres espaces de la vie de l’établissement. La direction a ouvert une enquête interne.
Mediapart a retrouvé la trace d’une douzaine de signalements et de plaintes ignorés ou classés entre 1993 et 2013. Certaines de ces alertes visent des responsables aujourd’hui mis en cause par la justice. Il n’y a toujours aucune inspection administrative diligentée.
Premier établissement français à voter la fin d’un partenariat avec une université israélienne, Sciences Po Strasbourg a finalement fait machine arrière en décembre. Depuis, un conflit larvé oppose étudiants, professeurs et direction, et le dialogue semble s’être rompu.
En 1998, une première enquête pour des viols dans l’institution religieuse a capoté après la libération de l’ancien directeur. Le gendarme chargé des investigations à l’époque, qui a témoigné d’une possible intervention de François Bayrou dans l’affaire, fait part dans un entretien de Mediapart de sa volonté que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Pour se défendre, François Bayrou, imité par la ministre de l’éducation nationale Élisabeth Borne, choisit d’attaquer l’ex-enseignante de l’établissement catholique Françoise Gullung. Il y a trente ans, cette collègue d’Élisabeth Bayrou dénonçait les mêmes faits et était dénigrée de la même manière.
Le cabinet d’Élisabeth Borne a décidé de repousser à la fin de l’année la publication d’une étude inédite sur les violences et cyberviolences de genre « chez les jeunes de 11 à 18 ans », qui touchent pas moins de « 43 % » des élèves. Mediapart en publie les principales conclusions.
Professeure à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990, Françoise Gullung a été longtemps stigmatisée pour avoir osé dénoncer les violences dans l’établissement. Dans un entretien vidéo à Mediapart, elle raconte avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou, mais aussi avoir été témoin de maltraitances avec l’épouse du ministre, qui enseignait le catéchisme et n’a pas voulu intervenir.
Bien qu’aux premières loges, François Bayrou n’a jamais rien dit, ni jamais agi, pour faire cesser les violences à Bétharram. Mais il faut se replonger dans sa carrière politique pour observer qu’à chaque scandale frappant l’Église, il ne sait pas, minimise et se désintéresse de la souffrance des victimes. Retour en vidéo.
Selon les informations de Mediapart, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a été alertée dès 1993 d’un grave cas de violence physique : un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi.
En 1993, la tentative de révision de la loi Falloux est un moment politique fondateur pour François Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale. C’est aussi la preuve de son activisme puissant et ancien en faveur de l’école privée catholique.
Passés par Notre-Dame-de-Bétharram entre les années 1970 et 2005, plusieurs anciens élèves racontent les violences physiques et parfois sexuelles vécues dans cette institution religieuse. Une partie d’entre eux accusent François Bayrou d’avoir eu, au minimum, une forme de « complaisance » à l’égard de l’établissement.
En 1996, la condamnation d’un surveillant général met en lumière l’incroyable climat de violences au sein de l’établissement. Une professeure tente de briser l’omerta. Mais le ministre de l’éducation de l’époque, François Bayrou, maintient sa confiance à l’institution religieuse.
Alors que ChatGPT est déjà un compagnon régulier des élèves, l’urgence semble être à former les enseignants à cette technologie, afin qu’ils puissent l’enseigner à leurs élèves. Et éviter au maximum les dangers d’une IA incontrôlée. Une formation obligatoire en classe de 4e et de seconde est annoncée.