Après l’affaire du jeu de cartes antisémite, l’université de Strasbourg a exclu un an Samy Amokrane. Selon les informations de Rue89 Strasbourg, l’ex-président du syndicat UNI Strasbourg devait encadrer en juin un séjour du Service national universel. Après nos questions, la préfecture annonce sa mise à l’écart.
Depuis plusieurs mois, Sciences Po Paris, dirigé par Luis Vassy, travaille sur la possible création d’une antenne à Marseille, mais sans avouer clairement ses intentions. À Sciences Po Aix, les enseignants craignent la rupture du « pacte de non-agression » qui prévalait jusqu’ici.
Porte-parole du collectif des victimes et conseiller municipal à Pau, Alexandre Perez se démultiplie sous une fausse identité pour attaquer les témoins qui ont mis en difficulté François Bayrou.
Le premier ministre a publié sur son site puis transmis à BFMTV des « preuves » présentées comme exclusives et supposées montrer qu’il n’a jamais menti. En réalité, tous ces documents sont déjà connus et ne le dédouanent absolument pas. François Bayrou a aussi omis tous les éléments mettant à mal sa version.
Le ministre Philippe Baptiste veut contrôler davantage l’enseignement supérieur privé, mais reste flou sur la méthode envisagée. Dans le même temps, il assume de soutenir une saine concurrence avec le secteur public, pourtant notoirement exsangue.
Victime de harcèlement, un étudiant de l’école d’art parisienne Lisaa, propriété du groupe Galileo Global Education, s’est donné la mort en 2020. Selon sa famille, d’anciens camarades et des salariés, l’école n’a pas suffisamment pris en compte les alertes de l’étudiant. Une information judiciaire est en cours.
En manque d’enseignants, le rectorat de Dijon lance un appel à tous ses enseignants du second degré pour assurer des cours de français. Valider un examen oral de 30 minutes sera suffisant pour être mis devant des élèves de collège ou de lycée.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.
Pour la Cour des comptes, l’école primaire, mal financée et mal organisée, contribue à l’aggravation des inégalités sociales et à la baisse du niveau. Les magistrats plaident aussi pour une révision du rythme scolaire, en écho à la consultation sur les « temps de l’enfant » voulue par Emmanuel Macron.
L’ex-directeur de l’établissement parisien Saint-Jean-de-Passy, Daniel Chapellier, accusé d’avoir agressé sexuellement un élève de 14 ans en 2021, est jugé mercredi 21 mai à Nanterre. Des éléments de l’enquête interrogent aussi sur son poste précédent, lorsqu’il dirigeait le lycée Stanislas.
La présidente PS de la commission d’enquête sur les violences à l’école, Fatiha Keloua-Hachi, revient dans « À l’air libre » sur l’audition « irritante » du premier ministre mercredi à propos de l’affaire Bétharram. Elle se dit décidée à agir si la commission s’aperçoit d’un faux témoignage sous serment.
De nombreuses victimes de violences au sein d’établissements catholiques ont regardé le premier ministre interrogé par la commission d’enquête parlementaire. Beaucoup en sont sorties déçues, autant par l’attitude de l’élu du Béarn que par l’absence de réponses concrètes.
Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.
Quand ont surgi les premiers témoignages sur les violences au sein de l’établissement catholique ? Comment les notables se sont organisés pour soutenir les prêtres ? Quelles sont les alertes que François Bayrou a personnellement ignorées ? Tour d’horizon en quatre-vingts dates.
Depuis trois mois, François Bayrou dément avoir été informé des violences physiques et sexuelles à Bétharram. Il était pourtant l’homme politique le plus puissant localement. Avant son audition devant la commission d’enquête parlementaire le 14 mai, Mediapart a recensé au moins quatorze mensonges du premier ministre.
Une douzaine d’anciens élèves de l’ensemble scolaire catholique de Saint-Pol-de-Léon dénoncent des violences physiques et sexuelles commises par des membres du corps enseignant de cette institution réputée, dans les années 1950 à 1980.