La militante d’extrême droite Maylis de Cibon a été embauchée par l’établissement privé sous contrat, véritable institution de l’enseignement catholique francilien, pour enseigner l’histoire-géographie. Certains parents ont découvert avec effroi le curriculum vitæ de la nouvelle professeure.
Le lycée public de Loudéac perd une classe, faisant grimper les effectifs à trente-cinq élèves en seconde, dans un territoire connu pour ses difficultés sociales et scolaires. L’argument avancé ? La baisse démographique. Certains élèves qui souhaitaient s’y inscrire ont pourtant été renvoyés vers le lycée d’à côté, privé.
Objet de multiples signalements dans ses précédentes affectations, la principale d’un collège de l’Hérault est une nouvelle fois sous le feu des critiques pour un management jugé « toxique ». Plaintes, absence d’emploi du temps, projets empêchés… La reprise des cours est totalement désorganisée.
Sous l’impulsion de sa présidente, la région est devenue éditrice de contenus numériques, avec le concours d’un acteur privé. De quoi provoquer les foudres des maisons d’édition scolaire et la crainte d’une mainmise politique sur les savoirs.
Caroline Grandjean s’est donné la mort lundi, jour de rentrée. Elle reprochait aux habitants du petit village cantalien dont elle dirigeait l’école communale leur indifférence face aux attaques lesbophobes qui la visaient. Depuis son décès, la mairie dénonce un « déferlement » d’insultes sur la commune.
Selon le recensement de Mediapart, ces écoles, qui dispensent une pédagogie fondée sur la pensée de l’anthroposophe Rudolf Steiner, ont fait l’objet de soixante-dix inspections en vingt ans. Trois d’entre elles ont fermé leurs portes depuis 2021. La Fédération dénonce une « méconnaissance » de ses méthodes.
Ces établissements, majoritairement hors contrat, sont pointés du doigt par d’anciens pensionnaires et leurs parents. La Fédération des écoles Steiner-Waldorf assure respecter pleinement le droit à l’instruction des élèves, et se défend de toute dérive sectaire.
Le sociologue publie une critique virulente du système scolaire et pointe du doigt les « destructeurs » de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un livre en forme d’alerte, sur notre capacité à produire la science nécessaire pour affronter les défis climatiques, économiques et démocratiques de demain.
Une directrice d’école s’est suicidée, lundi, dans le Cantal, à l’issue d’un long harcèlement homophobe. Alors qu’elle déplorait le peu de soutien de son administration, ce nouveau drame pose la question de l’accompagnement des enseignantes prises pour cible. Élisabeth Borne a saisi l'inspection générale.
Depuis 2020, les agents de la fonction publique peuvent signer des ruptures conventionnelles, une aubaine pour les enseignants qui y voient parfois une manière de sortir de leur mal-être. Sauf que l’administration fait tout pour les retenir, afin de contenir la pénurie de professeurs.
Malgré l’hypothèse d’un départ anticipé, Élisabeth Borne a encore l’espoir de pouvoir mener quelques chantiers à bien l’an prochain, notamment la réforme de la formation initiale des enseignants et l’amélioration du climat scolaire. Sans être très diserte sur les moyens nécessaires.
Dans le Gard, les enseignantes d’une école de Bessèges sont parties en vacances inquiètes. Depuis plusieurs années, le bâtiment est parsemé de dalles amiantées, pour partie en très mauvais état. Malgré de nombreux signalements, l’équipe et les élèves ont terminé l’année sur un linoléum collé à la va-vite.
Chargés de la prévention de la violence dans les collèges sensibles de l’académie de Lille, des personnels ont appris, du jour au lendemain, leur mutation vers d’autres établissements. Une décision jugée brutale et incohérente après les récentes attaques et violences en milieu scolaire.
Philippe Baptiste a promis un projet de loi pour aider les familles à voir clair dans l’offre de formations du supérieur. Dans le même temps, il assume de soutenir l’essor du privé et les mesures de régulations du secteur présentées peinent à convaincre.
Fait « cause nationale » par Emmanuel Macron, le lycée professionnel a connu deux réformes sous sa présidence. La dernière, mise en place à la rentrée, a engendré l’absence de nombreux élèves en cette fin d’année scolaire. De quoi dénoncer des mesures qui « donnent moins d’école aux élèves qui en ont le plus besoin ».
La future organisation des services sociaux des collèges et lycées voulue pour favoriser « l’équité », selon l’académie d’Aix-Marseille, préoccupe les enseignants et personnels. Ils craignent une dégradation de la prise en charge des élèves vulnérables.