Après Bétharram, le #MeToo de l’enseignement catholique

« C’est le #MeToo de l’enseignement catholique », clament les victimes devant la commission d’enquête

Plusieurs collectifs ont été entendus lors de la première journée d’audition de la commission d’enquête sur les violences perpétrées dans les établissements scolaires. Ils ont raconté les sévices et pointé des responsables : l’Éducation nationale, l’Église et l’enseignement catholique.

Mathilde Goanec

Elles forment comme une chaîne, dont le premier maillon, Notre-Dame-de-Bétharram, permet aux autres de s’accrocher. Les victimes de violences physiques et sexuelles en milieu scolaire, auditionnées jeudi 20 mars par les député·es Fatiha Keloua-Hachi, Violette Spillebout et Paul Vannier à l’Assemblée nationale, sont unanimes : la mise en lumière des méfaits commis au sein de cet établissement des Pyrénées-Atlantiques a agi comme un révélateur puissant de situations analogues, « du Pays basque à la Bretagne, de la campagne aux beaux quartiers », selon les mots d’Alain Esquerre, ancien élève de Bétharram.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter