Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’opération était bien rodée : d’abord un article de « Valeurs actuelles », puis l’intrusion de trois députés RN avec « leur » presse sur le campus de Sorbonne-Paris-Nord, pour dénoncer une supposée « islamisation » du supérieur. Les présidences d’université ont condamné un « comportement intolérable ».
Le ministère de l’enseignement supérieur a commandé un sondage sur le rapport à l’antisémitisme de ses agents. Une partie des syndicats dénonce un « recensement » politique. Selon nos informations, les présidences d’université viennent d’informer le ministère qu’elles ne relayeront pas le questionnaire.
La justice administrative examinait mardi 18 novembre le recours de trois associations contre le ministère de l’éducation pour son inaction en matière d’éducation à la santé sexuelle et affective. Le rapporteur public a demandé au juge de reconnaître la faute de l’État.
Mediapart s’apprêtait à faire état de la scolarisation de ses enfants dans le privé, mais Édouard Geffray a pris les devants pour l’évoquer sur BFMTV. Il a fait mine d’être surpris par la question alors qu’il était informé en amont. Les dessous d’une opération de communication bien rodée.
Selon une nouvelle étude, 85 % des élèves français en collèges et lycées ont été victimes au moins une fois de violences au cours de l’année, et 43 % ont fait face à des agressions sexuelles, en ligne ou pas. Un chiffre d’autant plus alarmant que les adultes dans les établissements scolaires ne sont pas vus comme une aide possible.
Après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, scolarisés dans la ville, les promesses se sont multipliées pour ce haut lieu de l’éducation prioritaire en Seine-Saint-Denis. Deux décennies plus tard, bien peu se sont réalisées, malgré l’attachement des équipes à ce territoire et l’envie de réussite des élèves.
Le groupe scolaire catholique et privé sous contrat a recruté le numéro deux du mouvement royaliste en Aquitaine, et ce dans le dos du rectorat de l’académie de Bordeaux. L’établissement a déjà fait l’objet d’une inspection générale en 2024 pour de graves dérives réactionnaires.
Les salariés de JDE Peet’s, qui fabriquent les capsules de café L’Or près de Saint-Étienne, viennent de remporter une manche pour un meilleur partage des richesses dans leur entreprise. S’ils regardent souvent de loin les débats partisans du moment, ils appellent à s’inspirer de leur « solidarité ».
D’après une note interne consultée par Mediapart, l’académie de Poitiers a demandé, dès le mois de septembre, de ne plus recruter de professeurs contractuels remplaçants dans le second degré, faute de budget. Une situation de tension observée jusqu’ici seulement dans les grandes académies.
Alerté par Mediapart, le prestigieux établissement privé catholique, situé dans les Hauts-de-Seine, a fini par rompre jeudi 25 septembre le contrat de cette enseignante d’histoire membre de groupuscules d’extrême droite. La militante avait pris ses fonctions à la rentrée.
Après avoir annoncé que le nouveau programme d’éducation à la sexualité devrait s’inscrire dans une vision « chrétienne », le secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, enfonce le clou, et assure que l’on devrait pouvoir prier en classe, au mépris des règles fixées par le ministère.
Les initiatives se multiplient pour tenter de mettre au jour les liens d’influence entre les entreprises et les grandes écoles. Un collectif étudiant publie une base de données en accès libre inédite, tandis que le Conseil d’État s’apprête à se prononcer sur les conventions de l’École polytechnique.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.