Mathilde Goanec

Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts avec Libération, Le Temps, Le Soir, Regards, Le Monde Diplomatique, Alimentation Générale, Terra Eco, ou encore Mediapart... que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je travaille au service politique depuis septembre 2020 après cinq ans au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
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Ses Derniers articles
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Olivier Besancenot : « Une forme de paralysie politique travaille la gauche française sur la guerre en Ukraine »
Olivier Besancenot à Paris, en mai 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Comment penser le conflit en tant que militant anticapitaliste ? De retour d’Ukraine, Olivier Besancenot estime que les forces progressistes du continent européen se doivent de soutenir plus franchement le peuple ukrainien, victime de l’impérialisme russe.
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L’union des gauches sans le NPA : les raisons d’un échec
Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle, lors d'un meeting à Bordeaux, en avril 2022. © Valentine CHAPUIS / AFP
Le parti anticapitaliste a refusé de s’allier avec les Insoumis pour les législatives. En cause : l’arrivée du PS dans la coalition qui aurait déplacé le centre de gravité politique du rassemblement et réduit à portion congrue le nombre de circonscriptions dévolues à la formation d’extrême gauche.
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Dans la société mobilisée, l’union à gauche fait aussi des perdants
Affiche de l’Union populaire pour les élections législatives de juin 2022. © Photo Serge Attal / Only France via AFP
Alors que les officiels des partis se réjouissent des accords conclus à gauche, d’autres militants serrent les dents, voyant leur campagne législative emportée dans la grande lessiveuse de l’union. C’est le cas notamment de candidats des quartiers populaires ou activistes de la société civile, dont certains pensent à se présenter malgré tout.
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Second tour : pour qui ont voté les électeurs de Mélenchon
Lors du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 20 mars 2022. © Photo Polyvios Anemoyannis / Hans Lucas via AFP
Si le vote « barrage » contre l’extrême droite est massif dans la métropole, une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour a utilisé au second un bulletin « Le Pen » pour faire barrage à Macron. Notamment dans les territoires d’outre-mer.
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Abstention : un président mal réélu
Vote à Créon, près de Bordeaux, lors du second tour de l'élection présidentielle. © Photo Philippe Lopez / AFP
Avec 28 % d’abstention, le second tour de la présidentielle a tenu sa promesse : mobiliser encore moins que le premier. Le nombre de votes blancs est peu ou prou celui de 2017, mais triple par rapport au 10 avril 2022. Macron a promis de prendre en considération le « silence » des électeurs.
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« En 2017, le rapport de force permettait que je vote blanc »
Affiche électorale d’Emmanuel Macron à Paris en Mai 2017. © Photo Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas via AFP
Il y a cinq ans, une partie de l’électorat de gauche refusait de voter Macron au second tour de l’élection présidentielle, en raison de profonds désaccords politiques. Cinq ans plus tard, ces abstentionnistes font le chemin retour vers les urnes, afin d’éviter le possible accident électoral en faveur de Marine Le Pen.
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« Je n’irai plus jamais voter de ma vie »
Quartier Parmentier, à Saint-Fons, février 2022. © Bruno Amsellem pour Mediapart
La ville de Saint-Fons, dans le Rhône, a choisi massivement Mélenchon au premier tour, mais s’est également abstenue à près de 40 %. Le second tour Macron-Le Pen pourrait bien achever de démoraliser une population doublement fragilisée, socialement et par l’épreuve des discriminations qui visent les personnes d’origine étrangère.
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À Rive-de-Gier, la victoire de Mélenchon, l’hypothèse Le Pen
L’ancienne cheminée de la verrerie BSN de Givors, ville voisine de Rive-de-Gier. © Patrick Artinian
Dans cette ancienne ville industrielle de la Loire, où près du quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, talonné par Marine Le Pen. L’hypothèse d’un second tour complexe pour Emmanuel Macron s’y dessine.
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« C’est un véritable pompier pyromane » : des électeurs de gauche expliquent pourquoi ils refusent de voter Macron
Dans un bureau de vote du Xe arrondissement de Paris, le 10 avril 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Plus nombreux, souvent plus sûrs de leur choix et rejetant par avance les tentatives de culpabilisation, une partie de l’électorat de gauche est réticente à l’idée de glisser le 24 avril un bulletin Macron dans l’urne face à Marine Le Pen.