Mathilde Goanec

Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.

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Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

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Tous ses articles

  • Bayrou sur Bétharram : « Les juges et les gendarmes, ça se trompe comme les autres »

    Éducation et enseignement supérieur — Vidéo

    François Bayrou persiste au micro de Mediapart : ce sont les autres qui ne « disent pas la vérité » sur son intervention dans le dossier judiciaire du père Carricart, accusé de viol à Bétharram. Le gendarme et le juge qui ont tenté dès 1998 d’enquêter ont pourtant dit le contraire la veille, sous serment, devant le Parlement.

  • Violences dans les écoles catholiques : et si c’étaient des établissements musulmans ?

    Discriminations — Parti pris

    Au fil des scandales qui touchent l’enseignement catholique et des auditions menées par la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, l’écart est de plus en plus flagrant : en France, selon qu’il soit catholique ou musulman, votre établissement privé sera traité différemment. 

  • Bétharram : l’absence d’inspection générale questionne l’indépendance de l’institution

    Éducation et enseignement supérieur

    La commission d’enquête parlementaire a auditionné mardi la nouvelle cheffe de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. Une instance que seuls le ministre de l’éducation ou le premier ministre peuvent saisir. Ce qui n’est toujours pas fait pour Bétharram.

  • Avant Bétharram, l’enseignement catholique s’activait en coulisses pour limiter les contrôles

    Éducation et enseignement supérieur

    L’enseignement catholique l’a dit sur tous les tons depuis Bétharram. Il est pour un contrôle accru des établissements privés. Il y a quelques mois pourtant, son patron Philippe Delorme tentait d’infléchir la position du ministère sur le périmètre de ces contrôles.

  • Un professeur visé par une enquête pour agression sexuelle enseigne au collège privé Notre-Dame-de-Sion

    Éducation et enseignement supérieur — Enquête

    Un enseignant d’histoire-géographie passé par Stanislas avait été suspendu par le rectorat en février 2024 après une plainte pour agression sexuelle. Un an après, il a été réintégré dans les effectifs du collège parisien Notre-Dame-de-Sion alors que l’enquête est toujours en cours.

  • Devant la commission d’enquête, l’ex-patronne de l’inspection générale a dissimulé l’homophobie à Stanislas

    Éducation et enseignement supérieur

    Actuelle numéro deux du ministère de l’éducation, Caroline Pascal a affirmé à plusieurs reprises que son institution n’avait pas recueilli de témoignages sur l’homophobie à Stanislas. Le député Paul Vannier lui a opposé plusieurs documents inédits qui démontrent tout l’inverse.

  • « C’est le #MeToo de l’enseignement catholique », clament les victimes devant la commission d’enquête

    Éducation et enseignement supérieur

    Plusieurs collectifs ont été entendus lors de la première journée d’audition de la commission d’enquête sur les violences perpétrées dans les établissements scolaires. Ils ont raconté les sévices et pointé des responsables : l’Éducation nationale, l’Église et l’enseignement catholique.

  • Affaire Bétharram : une commission d’enquête va auditionner François Bayrou

    Éducation et enseignement supérieur

    Elle débute jeudi 20 mars par le témoignage des victimes : la commission d’enquête parlementaire menée par les députés Paul Vannier, Violette Spillebout et Fatiha Keloua-Hachi veut empêcher « un nouveau Bétharram » dans les établissements scolaires privés ou publics.

  • Le passé oublié des pensionnats sanitaires, machines à broyer plutôt qu’à soigner

    Santé

    Fanny Marlier publie « Les Enfants sacrifiés des pensionnats sanitaires », un livre d’enquête sur les centres héliomarins ouverts dans les années 1950. Des centaines d’enfants, souvent d’origine populaire, y ont vécu des violences éducatives, dans l’indifférence générale. Mediapart en publie les bonnes feuilles.

  • François Bayrou a arrosé Bétharram d’argent public en dépit des alertes

    Éducation et enseignement supérieur — Enquête

    Lorsqu’il présidait le département des Pyrénées-Atlantiques, le premier ministre a accordé, au bas mot, 1 million de francs de subventions à l’établissement privé à la fin des années 1990. Notre-Dame-de-Bétharram faisait pourtant déjà face à des affaires de violences, dont l’élu était parfaitement informé.

  • Des avis défavorables en série mettent l’université sous tension

    Éducation et enseignement supérieur

    Après la salve d’évaluations négatives concernant plusieurs universités françaises, le Hcéres, institution mise en cause, plaide le couac administratif. Mais dans un contexte budgétaire difficile, syndicats et personnels manifestent mardi devant le ministère.

  • « Personne n’en a rien à foutre de nous » : en Ukraine, la colère contre Donald Trump

    Europe

    Écartés des discussions sur la fin de la guerre dans leur pays, insultés par Donald Trump qui ne cesse d’humilier publiquement Volodymyr Zelensky, traité de « dictateur » mercredi, nombre d’Ukrainiens se sentent trahis. Témoignages.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Goanec

Journaliste à Mediapart

6 Billets

2 Éditions

  • Le travail, territoire à réinventer

    Billet de blog

    Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.

  • Le droit de manifester à géométrie variable du préfet du Morbihan

    Billet de blog

    Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.

  • La CGT Guadeloupe asphyxiée par la famille Huyghues-Despointes

    Billet de blog

    Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.

  • Les syndicats européens votent une motion commune sur les migrants

    Billet de blog

    Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.

  • La police emporte la bataille des chiffres

    Billet de blog

    Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.