Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Il y a cinq ans, une partie de l’électorat de gauche refusait de voter Macron au second tour de l’élection présidentielle, en raison de profonds désaccords politiques. Cinq ans plus tard, ces abstentionnistes font le chemin retour vers les urnes, afin d’éviter le possible accident électoral en faveur de Marine Le Pen.
Présidentielle 2022. Chez ceux qui s’abstiennent (7/7)
— Reportage
La ville de Saint-Fons, dans le Rhône, a choisi massivement Mélenchon au premier tour, mais s’est également abstenue à près de 40 %. Le second tour Macron-Le Pen pourrait bien achever de démoraliser une population doublement fragilisée, socialement et par l’épreuve des discriminations qui visent les personnes d’origine étrangère.
Dans cette ancienne ville industrielle de la Loire, où près du quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, talonné par Marine Le Pen. L’hypothèse d’un second tour complexe pour Emmanuel Macron s’y dessine.
Plus nombreux, souvent plus sûrs de leur choix et rejetant par avance les tentatives de culpabilisation, une partie de l’électorat de gauche est réticente à l’idée de glisser le 24 avril un bulletin Macron dans l’urne face à Marine Le Pen.
Sans atteindre le niveau historique de 2002, la courbe de l’abstention continue de grimper, atteignant 26 % pour ce premier tour de la présidentielle 2022. La démobilisation électorale sera au cœur de l’équation pour le duel Macron-Le Pen à venir.
L’analyse des niveaux d’abstention des derniers scrutins présidentiels n’est pas de bon augure en matière de participation électorale pour 2022. Mais la démobilisation ne sera pas générale, certaines candidatures ayant plus à perdre que d’autres à voir la population bouder les urnes.
Habitante de cette banlieue de Kyiv pilonnée par l’armée russe, Anastasia a vécu l’enfer à Boutcha, jusqu’à son évacuation le 11 mars 2022. La jeune Ukrainienne, désormais réfugiée en Roumanie avec sa fille, raconte la violence qui s’est abattue sur elle et sa famille, et sa fuite parmi les cadavres de sa rue.
En avril 2002, la possibilité de l’extrême droite au pouvoir révoltait une partie de la population au point de la faire massivement manifester. Aujourd’hui, deux candidats issus de cette filiation politique sont en lice, mais la mobilisation organisée dimanche à Paris est restée bien modeste.
Présidentielle 2022. La campagne et le bilan d’Emmanuel Macron
D’anciens ministres sous Jospin ou Hollande affichent leur soutien au président Macron, tout en revendiquant d’être « de gauche ». Des élus locaux ou simples militants franchissent eux aussi le Rubicon, malgré le programme plus à droite que jamais du président de la République. Sans y voir de contradiction avec l’héritage socialiste.
Présidentielle 2022. Au fil des programmes (11/21)
— Analyse
Tandis que l’extrême droite ressasse la plupart de ses rengaines, Emmanuel Macron met cartes sur table en copiant la droite : après avoir largement réformé le lycée, il souhaite libéraliser l’école primaire. La gauche fait entendre sa musique, pour rassurer des enseignants très ébranlés par le quinquennat écoulé.
Les crises et les états d’urgence successifs, les dérives du système médiatique et l’inaction de la classe politique vis-à-vis d’une abstention croissante se conjuguent pour dissiper l’intérêt d’habitude suscité par l’élection reine de la Ve République.
Présidentielle 2022. Au fil des programmes (8/21)
— Analyse
Après un quinquennat marqué par les « gilets jaunes » et une abstention vertigineuse, la campagne présidentielle aurait pu être l’occasion d’un débat sur la question institutionnelle. À quelques exceptions près, dont Jean-Luc Mélenchon, le sujet est peu présent.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.
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