Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La chercheuse en droit public Julie Arroyo revient sur l’annonce de Gabriel Attal, qui souhaite interdire le port des abayas et des qamis dans les établissements scolaires. Cette extension de la loi de 2004 sur le voile, si elle se traduisait par une interdiction générale et absolue de ces vêtements, ne lui semble pas tenable en droit.
Le nouveau ministre de l’éducation nationale a un problème majeur : il va encore manquer beaucoup d’enseignants dans les établissements scolaires à la rentrée. Pour compenser, il propose des « modules numériques », de quoi relancer le débat sur l’illusion technologique face au manque de moyens.
Le président de la République est décidément de la vieille école. Tout à son projet de « reciviliser » une « partie de la jeunesse », il veut faire de l’éducation son « domaine réservé », en lui appliquant des recettes déjà datées.
Des personnalités politiques et universitaires de haut vol cèdent aux sirènes de l’enseignement supérieur privé. Les établissements payants surfent sur le boom de l’apprentissage et fleurissent grâce à l’argent public, en marge d’une sélection accrue à l’université. Ils accueillent désormais un quart des étudiants.
Nouveau coup de canif dans le statut, sens du métier abîmé : les réserves des enseignants face au « pacte » que leur propose le ministre de l’éducation nationale sont nombreuses. Elles pourraient même compromettre la mise en œuvre réelle du dispositif à la rentrée. Témoignages.
« La langue française va très bien, merci », a lancé le collectif des Linguistes atterrées, en mai dernier, dans un essai percutant. Après une énième polémique sur le niveau en orthographe au bac, Mediapart s’est entretenu avec l’un des signataires, le Belge Arnaud Hoedt, autour de la passion française pour un simple « code graphique ».
Comment cheminent les informations sur les atteintes à la laïcité à l’école, une fois transmises par les chefs d’établissement ? À Brest, moins de 24 heures ont été nécessaires pour qu’un incident mineur avec un lycéen musulman, dispensé d’intervenir en stage dans une église, arrive aux oreilles du renseignement territorial.
Il a été le « coup de com’ » du chef de l’État, son flanc gauche paré de tous les fantasmes, avant de finir sur la liste des éventuels remaniés. Alors que l’année scolaire s’achève, les premiers pas de l’universitaire Pap Ndiaye dans le costume de ministre montrent pourtant le cheminement d’un homme qui s’accommode fort bien du cap libéral fixé par Macron pour l’école.
La demande de justice est, pour le sociologue Samir Hadj Belgacem, l’élément clé pour comprendre les révoltes urbaines qu’a connues le pays ces derniers jours. A fortiori pour les jeunes des quartiers populaires, « cibles faciles » pour la police et que l’on considère à tort « comme des adultes ».
Dans cette commune de la banlieue lyonnaise, deux incendies en moins d’une semaine ont détruit une pépinière d’entreprises municipale et ravagé un immeuble d’habitation. Traumatisés et indignés, habitants et élus racontent cette semaine de révolte et leurs difficultés chroniques.
Des dizaines de commerces à Montreuil, surtout dans le centre-ville, ont été la cible de pillages la nuit passée, ce qui provoque des sentiments mitigés chez les habitants dans cette ville de gauche connue pour sa grande mixité sociale.
Sarah El Haïry a annoncé vouloir, dès l’an prochain, intégrer le SNU au temps scolaire des classes de seconde. Sur la base du volontariat des élèves et des enseignants, pour le moment. Il s’agit de sauver le soldat SNU, coûte que coûte, et aux dépens des programmes, critiquent les organisations syndicales et de jeunesse.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.