Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’Ukraine, qui entre dans son quatrième mois de guerre, a pour le moment échappé au pire : l’invasion totale du territoire national. Mais le pays reste déchiré, entre celles qui ont fui à l’étranger la menace russe, celles qui rentrent d’un exil forcé, parfois dans une grande détresse matérielle, et ceux qui se battent, à l’est et au sud.
Plus respectueux des règles de parité que dans le passé, les partis politiques ne sont toujours pas à l’abri d’un biais de genre, surtout quand il s’agit de réellement partager le pouvoir. Nouvelle démonstration à l’occasion des élections législatives, qui auront lieu les 12 et 19 juin 2022.
Comment penser le conflit en tant que militant anticapitaliste ? De retour d’Ukraine, Olivier Besancenot estime que les forces progressistes du continent européen se doivent de soutenir plus franchement le peuple ukrainien, victime de l’impérialisme russe.
Le parti anticapitaliste a refusé de s’allier avec les Insoumis pour les législatives. En cause : l’arrivée du PS dans la coalition qui aurait déplacé le centre de gravité politique du rassemblement et réduit à portion congrue le nombre de circonscriptions dévolues à la formation d’extrême gauche.
Alors que les officiels des partis se réjouissent des accords conclus à gauche, d’autres militants serrent les dents, voyant leur campagne législative emportée dans la grande lessiveuse de l’union. C’est le cas notamment de candidats des quartiers populaires ou activistes de la société civile, dont certains pensent à se présenter malgré tout.
Si le vote « barrage » contre l’extrême droite est massif dans la métropole, une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour a utilisé au second un bulletin « Le Pen » pour faire barrage à Macron. Notamment dans les territoires d’outre-mer.
Avec 28 % d’abstention, le second tour de la présidentielle a tenu sa promesse : mobiliser encore moins que le premier. Le nombre de votes blancs est peu ou prou celui de 2017, mais triple par rapport au 10 avril 2022. Macron a promis de prendre en considération le « silence » des électeurs.
Il y a cinq ans, une partie de l’électorat de gauche refusait de voter Macron au second tour de l’élection présidentielle, en raison de profonds désaccords politiques. Cinq ans plus tard, ces abstentionnistes font le chemin retour vers les urnes, afin d’éviter le possible accident électoral en faveur de Marine Le Pen.
La ville de Saint-Fons, dans le Rhône, a choisi massivement Mélenchon au premier tour, mais s’est également abstenue à près de 40 %. Le second tour Macron-Le Pen pourrait bien achever de démoraliser une population doublement fragilisée, socialement et par l’épreuve des discriminations qui visent les personnes d’origine étrangère.
Dans cette ancienne ville industrielle de la Loire, où près du quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, talonné par Marine Le Pen. L’hypothèse d’un second tour complexe pour Emmanuel Macron s’y dessine.
Plus nombreux, souvent plus sûrs de leur choix et rejetant par avance les tentatives de culpabilisation, une partie de l’électorat de gauche est réticente à l’idée de glisser le 24 avril un bulletin Macron dans l’urne face à Marine Le Pen.
Sans atteindre le niveau historique de 2002, la courbe de l’abstention continue de grimper, atteignant 26 % pour ce premier tour de la présidentielle 2022. La démobilisation électorale sera au cœur de l’équation pour le duel Macron-Le Pen à venir.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.