Éducation et enseignement supérieur Analyse

Laïcité : avant la loi de 2004, l’équilibre perdu de la commission Stasi

Il y a vingt ans, la commission Stasi assumait de moderniser la loi de 1905 sur la laïcité, tout en critiquant une société minée par les discriminations et les ruptures d’égalité. De ce travail n’a surnagé dans le débat public que la loi de 2004 sur le port de signes religieux à l’école.

Mathilde Goanec

Il y a d’abord la légende : celle de l’étonnante concorde régnant au sein de la commission Stasi, réunie par Jacques Chirac en 2003, et qui accouchera le 15 mars 2004 de la loi sur le port de signes religieux à l’école, objet de tant de discours et de discordes depuis. Une « amicale complicité » qui tranche, et que se remémorent nettement les participant·es, malgré la pluralité des opinions et des casquettes de la vingtaine de sages réunis à l’époque pour trouver les mesures « susceptibles de favoriser une mise en œuvre apaisée du principe de laïcité ».

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