Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Portugal, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Hollande… Depuis cet été, la compagnie Ryanair est visée par une grève européenne, inédite par son ampleur et le nombre de pays impliqués. Ryanair est pour la première fois questionné frontalement sur son modèle social low cost. Le mouvement pourrait se poursuivre en septembre, selon les syndicats.
La compagnie Air France-KLM s’est dotée, le 16 août, d’un nouveau patron, le Canadien Benjamin Smith, un choix salué par le gouvernement. Les syndicats sont pour leur part scandalisés par les conditions de sa nomination, comme par l’augmentation spectaculaire de sa rémunération. Ils s'inquiètent aussi de sa méconnaissance du terrain social français.
Le privé n’a pas le monopole de la précarité. La fonction publique est un piètre employeur. Le gouvernement veut encore amplifier le recours au contrat au détriment du statut.
Une jeune analyste financière de BNP Paribas attaque son employeur devant les prud’hommes de Paris. Elle estime ne pas avoir été protégée, après une situation de harcèlement sexuel dans la branche hongkongaise du groupe, et même en avoir pâti professionnellement. La banque moque un dossier bancal, fondé sur des « rumeurs ».
Alors que le gouvernement l'avait promise avant l’été, l’annonce de la réforme de l’hôpital est repoussée à la rentrée. Les services d’urgence craquent, les hôpitaux manquent de moyens et le personnel met en garde : la sécurité des patients ne sera plus forcément assurée cet été.
La réunion d’Emmanuel Macron avec les syndicats et le patronat, dans les salons élyséens, avait un objectif assez clair : renouer le fil avec les corps intermédiaires. Le président en a profité pour relancer une énième négociation sur l’assurance-chômage.
« Espace de travail » reçoit Alexis Cukier, auteur de l’ouvrage Le Travail démocratique. Il y défend que le travail est un lieu et un moyen incontournables pour permettre l’accès de tous à la délibération, à la décision et à l’action collectives.
Le président de la République vient d’acter le report de la présentation du plan de lutte contre la pauvreté. Empêtré dans ses arbitrages budgétaires, l’exécutif repousse une nouvelle fois ses mesures sociales, au grand dam des acteurs de la solidarité.
Plusieurs salariés de Pôle emploi ont porté plainte contre des agissements de l’ancien président de la CFTC Emploi, qui a démissionné de ses mandats à la mi-juin. Les syndicats et la direction de Pôle emploi se déchirent sur le sort de ce responsable, accusé de harcèlement moral et sexuel, ainsi que d’agression sexuelle.
Alors que deux syndicats de la SNCF cessent la grève, retour sur trois mois d’un conflit hors norme avec des cheminots qui entendent poursuivre la mobilisation à la rentrée. Sans bien savoir ce qu’ils peuvent gagner, mais pour « garder la tête haute ».
L’un des membres de la plus puissante fédération de la CGT, figure des éboueurs parisiens, est mis en cause dans des faits de violences et pour le climat sexiste qui perdure dans son syndicat. L’affaire aurait pu devenir un exemple pour le syndicat, de plus en plus revendicatif sur les questions d’égalité femmes-hommes et conscient des violences faites aux femmes. Pourtant, en 18 mois, l’organisation n’est pas parvenue à régler la situation, qui vire au bourbier.
Tout le monde pensait que l’intersyndicale cheminote s’effondrerait avec le vote définitif de la loi. Elle a tenu bon. Le gouvernement pariait sur une fin des hostilités pour le mois de juin, la CGT et Sud Rail veulent poursuivre le mouvement cet été. Dans le détail, la mobilisation syndicale ressemble cependant de plus en plus à un cheval sans tête.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.