Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que les députés de la commission des affaires sociales commencent à se pencher sur le texte, le gouvernement doit garder un œil sur la mobilisation citoyenne. La journée de manifestations de jeudi devrait être très suivie. Pèsera-t-elle pour autant ?
Le député Denys Robiliard livre son verdict sur le projet de loi sur le travail, à quelques jours de l'arrivée du texte en commission des affaires sociales où il siège. Même s'il croit dur comme fer aux vertus du débat parlementaire, le socialiste n'en souligne pas moins les gros écueils du texte.
Rien ne bouge sur la majoration des heures supplémentaires, le périmètre du licenciement économique ou encore les accords offensifs de maintien de l'emploi… Malgré les annonces de Manuels Valls pour rassurer, la version remaniée de la loi sur le travail est assez proche de l'originale. Explications.
Mediapart s'arrête à Ham, dans la Somme. La France, depuis le début des années 2000, a perdu un million d'emplois industriels. Pour les 133 salariés de cette robinetterie picarde, le couperet tombera l'an prochain. À moins d'une reprise. Premier épisode d'une série sur les "Sapag", restructurés économiques.
Un ancien cascadeur a fait condamner le parc d'attractions pour « faute inexcusable » en matière de sécurité. Manque de formation, suivi médical hasardeux, matériel défaillant, plusieurs de ses collègues témoignent également de conditions dégradées.
Après les annonces de Manuel Valls, lundi 14 mars, sur le projet de loi sur le travail, la CFDT et ses alliés ont approuvé la version remaniée, tandis que la CGT, FO et les étudiants de l'Unef entendent durcir le mouvement. La suite dépendra aussi de la mobilisation citoyenne sur le web, aiguillon inédit du mouvement social.
Le premier ministre a présenté la réécriture de la loi sur le travail. La CFDT a été en partie entendue. Les points polémiques comme les heures supplémentaires et le licenciement économique sont maintenus.
Si les syndicats de salariés se divisent à propos de la future loi sur le travail, les organisations patronales ne sont pas en reste. Un article glissé dans le texte, remettant en cause les règles de calcul de la représentativité des employeurs, a mis le feu aux poudres. Sur le fond aussi, les désaccords sont profonds.
Lundi 14 mars a lieu une ultime concertation entre les syndicats et le premier ministre. Sans réponse à ses griefs, la CFDT menace de rejoindre les autres syndicats dans la rue le 31 mars. Une partie des militants CFDT penchent plus pour un retrait que pour une révision.
À la veille des rassemblements de la CFDT autour de la loi sur le travail, samedi 12 mars, son dirigeant Laurent Berger revient sur son rôle dans l’avenir de cette loi, sur les points d’accord et de désaccord avec le gouvernement. Il dit aussi son agacement devant le double discours de l’exécutif.
Le plafonnement des indemnités prud'homales est l'un des plus puissants répulsifs à la loi sur le travail, constamment rappelé par les manifestants lors de la mobilisation mercredi 9 mars. Le chercheur Sebastian Schulze-Marmeling revient sur cette proposition, ainsi que sur l'affirmation selon laquelle les prud'hommes seraient un frein à l'embauche.
Grosse mobilisation contre la loi sur le travail, mercredi, à Paris et dans toute la France. Pour beaucoup, cette réforme du code du travail est la loi de trop, celle qui aura réussi à les faire redescendre dans la rue.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.