Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lundi 14 mars a lieu une ultime concertation entre les syndicats et le premier ministre. Sans réponse à ses griefs, la CFDT menace de rejoindre les autres syndicats dans la rue le 31 mars. Une partie des militants CFDT penchent plus pour un retrait que pour une révision.
À la veille des rassemblements de la CFDT autour de la loi sur le travail, samedi 12 mars, son dirigeant Laurent Berger revient sur son rôle dans l’avenir de cette loi, sur les points d’accord et de désaccord avec le gouvernement. Il dit aussi son agacement devant le double discours de l’exécutif.
Le plafonnement des indemnités prud'homales est l'un des plus puissants répulsifs à la loi sur le travail, constamment rappelé par les manifestants lors de la mobilisation mercredi 9 mars. Le chercheur Sebastian Schulze-Marmeling revient sur cette proposition, ainsi que sur l'affirmation selon laquelle les prud'hommes seraient un frein à l'embauche.
Grosse mobilisation contre la loi sur le travail, mercredi, à Paris et dans toute la France. Pour beaucoup, cette réforme du code du travail est la loi de trop, celle qui aura réussi à les faire redescendre dans la rue.
Référendum d’entreprise, temps de repos et temps de travail, visites médicales, etc. Mediapart passe en revue quelques-unes des mesures les plus conflictuelles qui figurent dans le projet de réforme du code du travail, leurs enjeux et leurs conséquences.
Il y a sept ans, deux hommes mouraient à la suite d’une explosion sur le site Total-Carling, en Moselle. Six autres étaient blessés. À l’issue du procès, le procureur du tribunal correctionnel de Sarreguemines a requis deux ans de prison avec sursis contre l’ancien directeur du site et 200 000 euros d’amende contre Total Petrochemicals France.
Devant la fronde politique, syndicale et surtout citoyenne, la présentation du projet de loi sur le travail est repoussée au 24 mars, a annoncé le premier ministre. Récit de la gestation de cette loi devenue symbole d'un fiasco.
Le petit monde des cabinets d’expertise, que les salariés peuvent appeler à la rescousse pour analyser les comptes de leur entreprise, est en ébullition. Peut-on conseiller à la fois l’ouvrier et le patron ? Le débat se cristallise autour du leader du marché, Secafi, et de son dirigeant Pierre Ferracci, maître des réseaux politico-syndicaux.
L'intersyndicale, réunie mardi 23 février pour décider de la riposte à la future loi sur le travail, a accouché d'une simple déclaration commune, demandant la révision du texte. La mobilisation citoyenne prend de son côté une vraie ampleur, avec déjà plus de 400 000 signataires pour la pétition lancée en ligne contre le projet du gouvernement.
En mettant sur la table la dégressivité des allocations avant l'ouverture de la discussion paritaire sur l'assurance chômage, le gouvernement a joué l'ingérence sur un sujet jusqu'ici tabou à gauche. Les syndicats préfèrent taxer davantage les contrats courts.
La réforme du code du travail ressemble à une déclaration de guerre pour les syndicats. Le gouvernement prépare un affrontement social musclé. La spécialiste Sophie Béroud revient pour Mediapart sur la loi et ses conséquences dans le monde syndical.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.