Saint-Etienne (Loire), envoyée spéciale.- Les histoires de lignes de train sont difficiles à raconter. Elles cheminent de commune en commune, d’un point A à un point B, chevauchées par la puissante SNCF, financées en partie par les Régions, et donnent des sueurs froides aux cheminots comme aux élus locaux. Entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, deux préfectures distantes d’environ 150 kilomètres, le chemin de fer traverse un paysage composé de petites montagnes et de forêts, reliant l’Auvergne et Rhône-Alpes. D’un côté, Clermont, siège de l’usine Michelin mais également d’entreprises de l’aéronautique ou pharmaceutiques, grosse ville universitaire et administrative. De l’autre, Saint-Étienne, poumon économique de la Loire, malgré l’ombre du puissant voisin lyonnais. Sur le tracé, une poignée de gros bourgs, eux-mêmes reliés en toile d’araignée aux petites communes du département.
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