Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après de longs mois de négociation, les syndicats et le patronat ont trouvé un accord pour proposer une réforme de l’assurance-chômage et de la formation professionnelle. Mais les modifications sont modestes, loin du « big bang » attendu par le gouvernement et des promesses de campagne du président. L’exécutif pourrait annoncer un texte de loi s’affranchissant largement de ces difficiles discussions.
Sénateurs et députés ont autorisé, par le biais d’un amendement de dernière minute, qu’un employeur puisse imposer à un salarié de passer en forfait jour, ce qui permet de passer outre la réglementation sur le temps de travail. S’y opposer vaudra licenciement. Les syndicats dénoncent la manœuvre.
À l’occasion de la présentation d’un nouveau plan contre le travail illégal, le juriste Hervé Guichaoua, ancien directeur du travail au ministère éponyme, explique que les mesures annoncées auront pour effet de ménager les cadors de la sous-traitance.
Face à la suppression probable de 200 postes en France, les salariés de Coca-Cola ont cessé le travail mercredi 14 février. Ils ne décolèrent pas contre leur employeur, mais aussi contre l’administration, accusée de laisser faire.
Alors que le Conseil d’État a confirmé dans un jugement de juin 2017 l'illégalité du procédé, les caisses d’allocations familiales continuent de surtaxer l’épargne des allocataires du revenu de solidarité active, et ne répondent pas à leur devoir d’information des usagers.
Le STJV, Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo, vient de voir le jour. Dans un milieu où les revendications sur les salaires ou les heures de travail sont encore regardées avec étonnement, voire suspicion, certains employés du secteur sautent le pas de l’organisation collective pour changer leurs conditions de travail.
Le gouvernement veut durcir le contrôle des chômeurs. Confrontés de plein fouet au chômage de masse, les agents de Pôle emploi préfèrent résolument privilégier l'accompagnement plutôt que les radiations. Reportage dans un service de contrôle, à Nancy.
Le groupe Orpea est un poids lourd de la prise en charge des personnes âgées. Dans son établissement de Neuilly, familles, résidents et salariés dénoncent de graves dysfonctionnements, malgré des prix exorbitants. À Agen, dans une autre résidence du groupe, une femme est décédée sous les coups d'une autre, posant la question de la prise en charge psychiatrique en Ehpad.
La ville de L’Haÿ-les-Roses externalise son service de nettoyage. Les agents, en contrat court renouvelé depuis des années, se voient proposer un bout de CDI dans le privé, et un énième CDD dans le public. Les syndicats dénoncent cette précarisation.
La France est depuis plus de trente ans à la pointe de l’innovation dans le jeu vidéo, mais à quel prix ? De nombreux salariés du secteur racontent un quotidien sous pression permanente, pour une rémunération modeste. Et une « culture du silence » qui n’incite pas à aborder au grand jour les questions sur ce « métier passion ».
Le Pôle emploi des Hauts-de-France demande à ses agents de donner leurs anciennes chaussures, costumes, montres ou téléphones aux demandeurs d’emploi. Une « opération de charité » qui rappelle les initiatives controversées autour de l’injonction faite aux chômeurs de soigner leur « savoir-être ».
Après le scandale provoqué par l'enquête de l'émission « Cash Investigation » sur Lidl, les salariés de la distribution low cost et des entrepôts ont commencé à témoigner du caractère déshumanisant de leur travail. Élodie Kahit, préparatrice chez Amazon, et Cyrine Gardes, doctorante en sociologie, racontent les coulisses du commerce à bas coût.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.