Heures sup et bas salaires, l’envers du jeu vidéo français
La France est depuis plus de trente ans à la pointe de l’innovation dans le jeu vidéo, mais à quel prix ? De nombreux salariés du secteur racontent un quotidien sous pression permanente, pour une rémunération modeste. Et une « culture du silence » qui n’incite pas à aborder au grand jour les questions sur ce « métier passion ».
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DuDucool, de la tech et du cash, que rêver de mieux pour notre économie déprimée ? Depuis les années 1990 et les jeux fondateurs Rayman et Alone in the Dark, le savoir-faire français en matière de jeu vidéo n’est plus à démontrer. À tel point que le secteur est régulièrement cité comme l’un des fleurons hexagonaux, alliance fructueuse de la création artistique et de la technologie. Dans la roue du géant Ubisoft, créé en 1986, plusieurs studios indépendants ont vu le jour ou se sont consolidés, de Quantic Dream à Ankama, en passant par Arkane ou Dontnod. Environ 830 entreprises œuvrent dans le jeu vidéo, générant des milliers d’emplois. Selon le dernier baromètre du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), qui représente l’industrie et ses entreprises, 1 300 embauches sont encore au programme cette année.