Chômage, formation: le théâtre d’ombres des négociations
Après de longs mois de négociation, les syndicats et le patronat ont trouvé un accord pour proposer une réforme de l’assurance-chômage et de la formation professionnelle. Mais les modifications sont modestes, loin du « big bang » attendu par le gouvernement et des promesses de campagne du président. L’exécutif pourrait annoncer un texte de loi s’affranchissant largement de ces difficiles discussions.
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Cette fois, ils ont pu réellement négocier. Mais les accords qu’ils ont laborieusement élaborés serviront-ils seulement à quelque chose ? Jeudi 22 février, les syndicats et les représentants patronaux ont bouclé leurs négociations sur l’assurance-chômage et la formation professionnelle. Deux chantiers prioritaires du macronisme : après la flexibilisation à marche forcée du droit du travail menée par ordonnances (qui vient seulement d’aboutir, le Sénat ayant voté le projet de loi de ratification le 14 février), le deuxième acte des réformes sociales du gouvernement est censé incarner les nouvelles protections offertes aux Français dans leur vie professionnelle. « Objectif : inventer de nouvelles protections », avait promis le président en lançant cette phase de discussions.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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