Dans les soutes du jeu vidéo (3/3) Enquête

Le début de sursaut collectif des salariés du jeu vidéo

Le STJV, Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo, vient de voir le jour. Dans un milieu où les revendications sur les salaires ou les heures de travail sont encore regardées avec étonnement, voire suspicion, certains employés du secteur sautent le pas de l’organisation collective pour changer leurs conditions de travail.

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Ils ont enfin pris la parole. Avec prudence. À la suite de la longue enquête de Mediapart et de Canard PC sur les conditions de travail dans l’industrie des jeux vidéo, le SNJV (Syndicat national du jeu vidéo), qui rassemble les entreprises françaises du secteur, a finalement réagi. Certes, pas pour condamner les travers décrits (faibles salaires, gros horaires, pression généralisée), ou les démentir. Pas plus pour donner son avis sur les coulisses, que nous avons dévoilées, de Quantic Dream, le studio du réputé David Cage. Mais dans le communiqué accompagnant son baromètre annuel des salaires, le puissant lobby patronal du secteur reconnaît pour la première fois que l’accent doit être « mis en particulier sur la gestion des ressources humaines, sur la reconnaissance du travail des femmes et des hommes dans nos studios ». « La structuration de cette jeune industrie […] ne s’est pas faite sans à-coups et ses acteurs sont conscients qu’elle peut et qu’elle doit collectivement continuer à s’améliorer », écrit le SNJV.

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