Les errements de Quantic Dream, pépite française du jeu vidéo
L’entreprise Quantic Dream et son fondateur David Cage sont des célébrités du jeu vidéo. Leur prochaine production est attendue avec impatience par les joueurs du monde entier. Mais en interne, les pratiques envers les salariés et le comportement des dirigeants interrogent. Premier volet d’une enquête sur les conditions de travail dans un secteur peu habitué à se dévoiler, en partenariat avec le journal Canard PC.
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Le 21 décembre dernier, le conseil des prud’hommes de Paris a vécu un certain choc des cultures. L’ancien chef du service informatique de Quantic Dream, un studio français réputé dans la création de jeux vidéo, comparaissait face à son ex-employeur. Il demandait que son départ précipité de l’entreprise, le 29 avril, soit reconnu non comme une démission, mais comme un licenciement illégal, avec les dommages et intérêts afférents. Le code du travail donne le droit à un salarié de recourir à cette procédure expéditive, la « prise d’acte de rupture », lorsqu’il reproche à l’entreprise « des manquements suffisamment graves pour empêcher la poursuite du contrat de travail ».
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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