Éducation et enseignement supérieur

Le secrétariat général de l’enseignement catholique, « ministère bis » et puissant lobby

Plusieurs courriers, obtenus par Mediapart, documentent l’influence qu’exerce le secrétariat général de l’enseignement catholique, dirigé par Philippe Delorme, auprès de l’Éducation nationale. Cette instance, pourtant non reconnue par l’État, poursuit un but : défendre la singularité du privé, quitte à s’écarter des règles communes.

Mathilde Goanec

C’est l’un des principaux enseignements des affaires Stanislas et Bétharram. L’enseignement privé a longtemps échappé au contrôle, ce qui a pu favoriser l’apparition de dérives et de violences. Et cette sérieuse anomalie, pour un secteur financé à plus de 70 % par l’État, n’est pas le fait d’une seule impuissance administrative. C’est aussi le résultat du lobbying étroit du principal représentant de ce secteur, le secrétariat général de l’enseignement catholique (Sgec).

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