10 septembre : un mouvement social n’est jamais écrit d’avance

Des « gilets jaunes » au 10 septembre : « Je reste dans le camp de ceux qui veulent que ça bouge »

Ils ont été « gilets jaunes », figures majeures ou anonymes du mouvement. Autour d’elles et d’eux, la conversation s’amplifie sur une mobilisation d’ampleur le 10 septembre, sans que tous songent à s’y réengager. Même si la colère semble intacte.

Mathilde Goanec

Il y a six ans, Anne H. était « gilet jaune ». Tendance « bisounours », le surnom donné aux membres du rond-point où elle s’est investie depuis le Grand Est, ce qui ne lui a épargné ni les gardes à vue, ni la violence de certains anciens copains, ni la désillusion. Faisant le constat que les « mobilisations citoyennes non organisées, ça ne donne rien », cette fonctionnaire s’est depuis investie en politique, est devenue militante au Parti socialiste (PS), où elle a trouvé une « nouvelle famille ».

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